La présence de commerces de proximité dans les villages ruraux est une richesse que beaucoup de communes rurales aimeraient avoir. À Fourques-sur-Garonne, l’offre commerciale est bien présente et diversifiée autant dans le bourg historique du village que dans celui décentralisé de Pont-des-Sables le long de la Départementale 933. Mais voilà que le projet d’agrandissement et de diversification de l’un d’entre eux à Pont-des-Sables inquiète. « Le projet de supérette, actuellement à l’étude, menace directement l’avenir de nos petits commerces » déclarent Myriam Labattut pour l’épicerie d’Antan du village et Brigitte Rosa pour la station de Pont-des-Sables. « Nous demandons que ce projet soit abandonné ou revu afin de protéger et de soutenir nos commerces de proximité véritables garants du lien social et humain, de l’économie locale ». Une pétition a été déposée dans quasiment tous les commerces du village depuis jeudi 18 septembre avec comme mot d’ordre : « Non à la supérette et oui à nos commerces de proximité ». Depuis cette date, l’épicerie d’antan a recueilli plus de 200 signatures parmi les 400 totalisées. Le maire Jacques Bilirit a réagi face à cette pétition dès lundi 27 septembre non seulement en rencontrant Myriam Labattut et en transmettant à Sud-Ouest un communiqué de presse. Il a reconnu avoir reçu le commerçant futur investisseur. « Il existe bien des intentions de développement de services et de commerces sur cette zone de Pont-des-Sables comme d’autres projets portés par des privés. Mais aujourd’hui aucun projet n’est déposé en mairie » a-t-il voulu rassurer. « Le principe de la liberté du commerce ne permet pas, en principe à l’autorité administrative de s’opposer à l’installation dans une commune d’un commerce de quelque type qu’il soit ». Jacques Bilirit a déclaré qu’il signerait le permis de construire du nouveau projet commercial si celui-ci respectait les aspects réglementaires des documents d’urbanisme (PLU de 2017) et de sécurité. « Mais aucune sortie directe nouvelle sur la route départementale 933 ne sera possible » a-t-il conclu.
Commerce
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A Fourques-sur-Garonne : Deux commerces se mobilisent contre un projet de supérette à Pont-des-Sables
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Au Mas d'Agenais : Majorité et opposition les yeux rivés vers le prochain mandat
Le conseil municipal s’est réuni en session ordinaire jeudi 27 février en soirée à la mairie. Parmi les délibérations à l’ordre du jour, ce sont les investissements pour les projets immobiliers au cœur du village qui ont amené des débats entre la majorité du maire Claude Lagarde et l’opposition conduite par Michel Naïbo. Concernant le financement de la réhabilitation de l’immeuble Paulhac pour 350 000 euros, la construction de la salle associative de l’îlot Saint Patrick pour 280 000 euros et l’aménagement de l’espace de médiation Rembrandt 110 000 euros, le maire a proposé un prêt de 740 000 euros sur 25 ans auprès de la banque des territoires pour refaire la trésorerie. « La capacité d’emprunt de la commune sera ainsi diminuée pour le prochain mandat » a avancé Michel Naïbo. « C’est faux » lui a répondu le maire. « Notre dernier emprunt en cours se termine le 14 avril 2025. Contrairement aux projets de la municipalité précédente, les nôtres seront couverts à 50 % par les loyers des logements annexés ». Lors du vote séparé pour les trois emprunts, les trois élus de l’opposition se sont abstenus. Unanimité pour la suite des délibérations Pour le projet de création d’un deuxième terrain d’entraînement au stade Norbert Teyssier, les élus ont validé le plan de financement pour 192 000 euros HT avec une part d’autofinancement d’environ 80 000 euros. « Mais si nous n’avons pas les subventions demandées auprès de la DETR, la Facil, la Fasa et l’ANS, nous ne ferons pas le terrain » a insisté Claude Lagarde. Une machine à bois sera achetée à la commune de Virazeil pour 2 500 euros. Pour la loi climat et résilience concernant l’artificialisation des sols, la commune a consommé 0,79 hectare entre 2022 et 2025. Pour atteindre l’objectif de 50 % de réduction de la surface urbanisée jusqu’en 2030, il reste une disponibilité de 4,5 hectares. En raison d’un accroissement temporaire et saisonnier d’activité, les deux emplois aux services techniques et à la piscine ont été validés. La convention tripartite avec VGA et l’association Médecins Solidaires a été validée.
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A Fourques : L'épicerie d'antan s'agrandit et se diversifie
« L’épicerie d’antan », commerce de proximité très prisé pour le village sera fermée pour travaux du lundi 24 février au dimanche 9 mars inclus. Myriam Labattut, la gérante et son adjointe Laetitia Teillier ont présenté mardi matin 18 février la nature des travaux engagés avec une pièce supplémentaire de 20 m². « Pour favoriser la convivialité et les échanges dans le village, je vais dorénavant proposer un lieu pour se retrouver en toute simplicité dans une ambiance familiale » a précisé Myriam Labattut qui tient le commerce depuis le 9 avril 2009. Elle a obtenu auprès de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie de Lot-et-Garonne (UMIH47) sa licence grande restauration et son permis d’exploitation. L’épicerie d’Antan proposera maintenant un salon de thé café avec restauration rapide. Il y sera possible de prendre un chocolat chaud, des gaufres et des glaces. Des jeux de société et de cartes seront à disposition. La chaleur de l’accueil et la compétence de Myriam Labattut en restauration seront un atout supplémentaire pour l’attractivité du village.
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A Calonges : Un mini-centre commercial en milieu rural
Le nouveau centre commercial dans le bourg entre la D143 et la salle des fêtes après le carrefour central se remplit progressivement. Après le salon de coiffure et l'épicerie calongeaise, c'est au tour de la laverie. «C'est un service de plus» s'est félicité François Néraud, le maire de la commune, jeudi 29 février au lendemain de l'ouverture. Laurent Heurter, gestionnaire du site, a assuré une visite commentée. «La laverie comprend deux machines à laver de 8 et 18 kilogrammes ainsi que deux sèche-linge» a détaillé Laurent Heurter. «La laverie calongeaise sera ouverte 7 jours sur 7 de 7 heures à 21 heures». «Très prochainement des casiers de réception de commandes de colis par Internet seront opérationnels» a ajouté Laurent Heurter. «Pour la boulangerie dans le 4e local ainsi que le restaurant dans le séchoir, il faudra attendre un peu». Désormais pendant le lavage de leur linge, les utilisateurs pourront prendre rendez-vous chez la coiffeuse voisine ou effectuer des emplettes de produits locaux à l'épicerie. Un véritable mini-centre commercial en milieu rural.
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A Villefranche-du-Queyran : L'épicerue a rouvert, le restaurant va bientôt suivre
«Épicerie Beboop ouverte». L'écriteau est apposé sur la façade de l'immeuble à l'entrée du bourg côté Tonneins depuis déjà quelques jours et le maire Jean-Marie Goyou en a fait état dans son discours de la cérémonie des vœux municipaux. Mercredi matin 24 janvier, c'est Marius, un aîné de 84 ans habitant le village, qui s'est félicité de la réouverture de ce commerce de proximité. Patricia Toquet et Angélique, sa fille, ont repris depuis le 6 décembre l'épicerie. «Après une expérience professionnelle précédente dans la vente et la restauration, c'était le moment de faire revivre le village» ont reconnu les deux nouvelles gestionnaires. Comme Marius, les premiers clients sont ravis. Dépôt de pains et viennoiserie, produits du quotidien, hygiène, animaux, bazar, dépôt de tabac et de gaz, relais point vert de la caisse locale, sont les services proposés à la clientèle. Ouverture de l'épicerie : du mardi au samedi de 7 heures à 12 h 30 et de 16 heures à 18 h 30, le dimanche de 8 h 30 à 12 heures. Le restaurant attenant appelé auparavant «À la bonne franquette» devrait rouvrir, sous le nom de «Beboop», dans les prochaines semaines. Le caractère vintage des années sixties sera caractéristique. Angélique Toquet proposera le plat du jour et des menus à emporter. Contact au 05 53 84 17 79.