Mercredi matin 24 avril, c'était jour de marché sous la halle au blé. «Le transfert du jeudi au mercredi a été acté depuis le 7 février» a précisé Monique Combes maire adjoint de la commune. «Et cela semble satisfaire les vendeurs qui ont constaté une fréquentation supérieure pendant cette période test de deux mois». «Le marché hebdomadaire a été créé en 1509 par Alain d'Albret, trisaïeul d'Henri IV. Il avait décidé qu'il se tiendrait le jeudi. Il en a donc été ainsi pendant plus de 500 ans» a reconnu Arnaud Petit, conseiller municipal en charge du patrimoine. Les acheteurs pouvaient, mercredi matin, s'approvisionner auprès de la chèvrerie Galie qui propose des fromages mais aussi de la viande de chevreaux deux fois par an. La biscuitière Julia Heitz de Puch d'Agenais présentait ses spécialités. Le maraîcher Jean-Claude Galan, lui aussi de Puch, vendait toutes sortes de légumes cultivés à l'ancienne. C'est enfin sur le stand de Béa Rég'halle que l'on pouvait déguster des beignets aux fleurs d'acacias, des pains marocains garnis et de nombreuses gourmandises.

Ambiance de fête dans la salle municipale tout au long du week-end de samedi 16 et dimanche 17 mars. Avec le «Baque Aròu», c'était un stage de percussions brésiliennes qui proposait de s'initier au «Maracatu» ainsi qu'à d'autres rythmes et musiques populaires du Nordeste du Brésil et d'ailleurs. Tout au long de l'année, les lundis de 19 heures à 21 heures, les ateliers sont portés par l'Association Culturelle du Mas-d'Agenais (ACMA) depuis 2022. «Le Maracatu de Baque Virado est une musique originaire du Pernambuco, région du Nordeste du Brésil, héritée de l'histoire des esclaves et principalement jouée lors des défilés du carnaval» a reconnu Sébastien Boy, animateur du stage. Musicien de la compagnie Ens'Batucada de 1998 à 2021, il a été cofondateur en 2009 de l'atelier Ens'Maracatu puis fondateur de Baque Aròu en 2022. «Je pratique les percussions depuis 1998. J'ai approfondi le Maracatu à travers deux voyages d'apprentissage au Brésil» a précisé l'animateur. L'ensemble se produira pour le Carnaval nocturne de Tonneins le vendredi 22 mars à 20 h 30.

Rires, danses et chansons étaient au programme de ce dimanche après-midi 3 mars sur la scène de la salle des fêtes. La municipalité et le centre communal d'action sociale (CCAS) avaient invité les aînés de la commune de plus de 65 ans pour le traditionnel après-midi récréatif autour d'un spectacle cabaret et d'un goûter. En ouverture du spectacle, le maire Claude Lagarde en a profité pour souhaiter une bonne fête aux grands-mères nombreuses dans la salle. C'est l'association néracaise «Parfum cabaret» qui a assuré le spectacle pour 2 h 30 de rire, de légèreté et de bonne humeur. «Parfum Cabaret a été créée par une bande de copains travaillant depuis de longues années dans l’animation, le spectacle et la mise en scène» a déclaré Christian Broccolato, le présentateur de la troupe avant les trois coups. «Cette troupe est composée d’une douzaine d’artistes issus d’univers différents pour un show riche et dynamique avec un mélange d’humour, de magie, de chants, d'imitations, de transformisme et de danses». À entendre les applaudissements, les aînés massais ont apprécié.

«Mes enfants sont en fin de cycle collège et ils ne savent pas encore ce qu'ils pourront prendre comme orientation». Depuis très longtemps, le Massaais Jérôme Vial, spécialisé et professionnel de l'orientation a entendu cette constatation auprès de nombreux parents. En période post-covid en 2022, il a décidé de devenir autoentrepreneur en créant «Orientation et métiers» pour remédier aux besoins de l'orientation. «Depuis deux ans, j'ai finalisé et testé mon autoentreprise et maintenant je suis opérationnel» a-t-il déclaré lundi 19 février en se présentant. Il situe son intervention pour les élèves après la troisième du collège, pour les lycéens voire pour une reconversion professionnelle. Jérôme Vial propose dans un premier temps un bilan sous la forme d'un questionnaire pour établir les centres d'intérêt du jeune qui déboucheront vers des propositions de formations et de métiers. «Il est important pour les parents et l'enfant de discuter lors du suivi y compris à domicile avec une personne neutre» a-t-il insisté. Contact au 07 49 78 00 52 ou oem.vial@gmail.com

«Recherche deux médecins généralistes». L'annonce sur le panneau lumineux municipal est toujours d'actualité après la réunion de lundi 12 février dans une salle de la mairie. Cette réunion en présence d'une délégation départementale de l'Agence Régionale de Santé (ARS DD47) a été programmée après un contact avec Katia Julienne, conseillère du président de la République. Étaient présents : le maire Claude Lagarde, Joris Jonom, directeur départemental, Lauriane Fauve et Nadine Lamille, chargées de mission, Myriam Durand-Calvet, référente organisation à la CPAM 47, Jacques Tallec, représentant le centre de santé du bassin tonneinquais (CSBT), Sonia Ghairie pour VGA, Marie-France Combeau pour le collectif «deux médecins au Mas» et Michel Cerruti président de l'association «Urgence accès aux soins pour tous». «Après plus de trois ans sans médecin dans la commune avec notamment 285 personnes sans aucun référent médical, nous souhaitons une aide de l'Etat pour un accès aux soins pour tous» a déclaré Marie-France Combeau en ouvrant les débats. «Quelles sont les chances de création d'une antenne décentralisée du CSBT au Mas ?» a interrogé Claude Lagarde. Jacques Tallec a lors présenté l'association tonneinquaise qui a ouvert en 2018. «Mais nous n'avons pas actuellement les moyens humains et financiers de créer une antenne déportée au Mas» a précisé le docteur Tallec. «Il est hors de question de faire des recrutements pour les villages périphériques sinon notre association ne va pas tenir. Pour qu'une antenne soit fiable au Mas d'Agenais, il faudrait qu'elle tourne avec deux médecins et une secrétaire». Claude Lagarde s'est fait confirmer par Sonia Ghairie les 6 mois de loyer gratuit pour une installation à la maison de santé communautaire Simone Veil. Le directeur départemental de l'ARS DD47 a évoqué l'aide à l'installation d'un médecin libéral (soit 50 000 euros) ainsi que le projet du Conseil départemental pour faire venir des médecins. «La difficulté c'est toujours de trouver un médecin» a conclu Claude Lagarde en ayant l'impression de ne pas avoir beaucoup avancé.