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Fourques sur Garonne

  • A Fourques : Claude Cachaud, l'ancien boulanger du village, n'est plus

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    «Avec la disparition de Claude Cachaud, c'est une partie de la mémoire du village qui s'en va». Les Fourquais étaient nombreux à le penser en apprenant la nouvelle douloureuse, dimanche 14 avril au matin. Car pour beaucoup de générations , Claude Cachaud, qui s'est éteint à l'âge de 91 ans, fait partie de leur quotidien avec la boulangerie. Il est né à Fourques dans la maison familiale en 1932. Il a été incorporé au camp de Souge en 1954 pour faire ses classes avant de partir en Allemagne. Claude Cachaud a ensuite été mobilisé en 1956 en Algérie où il a passé 12 mois. De retour en France, il a épousé Francine Dubon le 3 juin 1958 à Sainte-Marthe. De cette union, est né leur fils Joël. Claude Cachaud avait un petit-fils Bruno et une arrière-petite-fille Aude. La boulangerie a été le travail de Claude Cachaud toute sa vie. Il a pris la succession, dans la maison familiale, de son grand-père Ernest Trény qui s'était installé en 1926 et qui lui avait appris le métier et de son père Edouard. Même durant son service militaire en Allemagne et en Algérie, Claude Cachaud a fait du pain et des viennoiseries. Toutes les personnes présentes au dernier hommage qui lui a été rendu, mercredi 17 juin en début d'après-midi, à la chambre funéraire de Marmande se souviennent des différents pains, des tartes sur plaques et des choux à la crème. Claude Cachaud faisait aussi la tournée des fermes pour apporter le pain frais du jour et ne rentrait que quand il avait fini. Disponible, convivial, généreux et omniprésent, il accueillait ses premiers clients directement au fournil. Il a pris sa retraite le 31 janvier 1999 pour laisser la place à son fils Joël pour une 4e génération familiale de boulangers. Tout en étant à la retraite, Claude Cachaud a aussi participé à la restauration du vieux four à pain de Bouglon. Il était aussi très impliqué dans la vie associative locale : les ATP de Marmande, la section locale des anciens combattants de l'Arac, les Amis de Fourques. Depuis mercredi 17 avril, il a été inhumé au cimetière du village à côté de son épouse Francine disparue en mai 2021.

  • A Fourques : le compte-rendu du conseil municipal du lundi 8 avril 2024

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    Le conseil municipal s'est réuni lundi 8 avril en fin d'après-midi, à la mairie, avec le vote du budget inscrit à l'ordre du jour. «On se donne les moyens de mener à bien les projets. L'année 2023 a été assez faible en investissements mais en 2024 ils seront beaucoup plus lourds» a déclaré Jacques Bilirit en ouverture du conseil. Il a aussi apporté quelques informations qui devraient avoir des répercussions concernant la rénovation du Café. «Après l'ouverture des plis de l'appel d'offres, des discussions sont en cours pour savoir si certains aspects qui provoquent des surcoûts sont obligatoires». «Ce sont 72 125,77 € d'excédent de fonctionnement en 2023 qui vont servir pour financer les opérations d'investissement cette année», a détaillé Jean-Marie Marco, 2e adjoint en charge de la présentation du budget primitif. C'est à l'unanimité que les taux d'imposition ont été maintenus. «Les impôts augmenteront malgré tout de 3,9 % pour nos administrés parce que les bases d'imposition fixées par l'Etat ont monté» a insisté Jacques Bilirit. Le budget primitif 2024 s'équilibre en dépenses et en recettes à hauteur de 1 181 228 € pour le fonctionnement et 1 099 139 € pour l'investissement. Les dépenses d'investissement prévoient pour 2024 : le remboursement du capital (44 000 €), la révision du plan local d'urbanisme (PLU) (15 000 €), l'aménagement du centre bourg (200 000 €), l'acquisition de matériel (9 044 €), l'aménagement du Café (675 710 €), l'aménagement du cimetière (11 600 €), les travaux à l'église (90 000 €), l'aire de jeux pour enfants (43 800 €), les travaux à la mairie annexe (10 000 €). «On est dans les clous de notre engagement de début de mandat avec une dette qui ne doit pas être supérieure à l'initiale. Dans le contexte actuel, notre stratégie est la bonne» s'est félicité Jean-Marie Marco.

    Questions diverses.

    Les élus ont adhéré à l'agence technique du Conseil départemental «Lot-et-Garonne ingénierie». Antoine Castanier y a été désigné délégué du conseil municipal. Le renouvellement de la convention d'une palombière en faveur de Frédéric Descomps a été acté pour trois ans moyennant une participation de 20 € par an. Les élus ont voté à l'unanimité pour le renouvellement de la semaine scolaire à 4,5 jours. Une participation de 20 € par enfant de la commune scolarisé en classe de 4e au collège du Mas d'Agenais a été votée pour une sortie scolaire à Madrid.

  • A Fourques : Près de 1000 élèves en chœur et en baskets sur deux jours

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    «Go go go, voilà les JO». C'est par ce chant commun, dirigé par Valérie Pénidon dans la salle du parc des sports que s'est achevé, mardi 9 avril à midi, le temps protocolaire de la 2e journée du relais du halage sur le Marmandais. 500 élèves mardi et 400 la veille ont convergé depuis Le Mas d'Agenais ou Meilhan-sur-Garonne vers le parc des sports en courant sur la Voie verte. «Cela représente en tout 4 200 enfants de 155 classes qui ont couru sur le thème de la semaine des Jeux Olympiques et paralympiques» a déclaré Philippe Castagnet, président de l'Union sportive de l'enseignement primaire (USEP). Mardi à midi, tous les écoliers et les nombreux parents et adultes accompagnateurs ont été accueillis par Frédéric Brabet, adjoint au DASEN, Marie-Odile Blin Prévot, maire adjoint. «On va chanter la solidarité et la beauté du sport» a lancé Valérie Pénidon. Chaque cycle a interprété son chant : «Je fais du sport» pour le C1, «La flamme olympique» pour le C2, «Ma petite flamme» pour le cycle 3. Après la pause de midi, des ateliers sportifs ont été proposés aux écoliers.

  • A Fourques : La fête du printemps en ouverture des animations de l'Agora

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    La fête du printemps, organisée samedi en soirée dans la salle annexe de la mairie par l'association Agora future gestionnaire du Café du Canal, pourrait être le début d'une grande aventure dans l'animation du village avec la rénovation du site patrimonial. «La seule ombre au tableau» a reconnu samedi soir Jean-Philippe Billaudaud, un des deux coprésidents, «l'inauguration et l'ouverture du Café du Canal, ce n'est pas pour encore car les travaux n'ont pas commencé». C'est donc vers des animations hors les murs que l'association Agora s'est tournée comme samedi pour fêter le printemps. Il y avait différents ateliers : des mandalas, un troc de graines, des jeux en bois et des pétales flottants avec l'artiste Chloé. La partie musicale était assurée par le musicien local Loïc Stellino alias Lovayin avec un petit récital mais aussi des jeux de musiques à trouver «Blind test» et une «Play list» participative. D'avril à juillet Agora va proposer, dans la bibliothèque ou la salle annexe, des ateliers d'écriture, d'art-thérapie, de cuisine et des rencontres entre parents.

  • A Fourques : Rénovation du café, l'historien Philippe Labrouillère inquiet des travaux annoncés

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    Ce n'est un secret pour personne que le sujet principal de discussion des habitants du village est actuellement la rénovation du Café du Centre baptisé récemment Café du Canal. Des questions, des inquiétudes voire des oppositions alimentent les discussions dont la plupart restent pour l'instant sous le manteau. Mais Philippe Labrouillère, habitant du village et historien local, ne se cache pas pour dévoiler ce qu'il considère être dans le dossier en cours comme «d'importantes anomalies et des travaux inutiles et onéreux». Une première lettre envoyée à tous les conseillers municipaux le 1er septembre 2023 est restée sans réponse. Il vient donc de leur renvoyer une missive en date du 14 mars.

    "Un projet surdimensionné"

    Il étaye ses propos sur deux aspects de «la renaissance du café-théâtre de Fourques» comme l'a baptisé l'architecte Jean-Philippe Rouzaud. «Pour la salle de bal Masutti, l'architecte indique que le café rénové pourra recevoir le chiffre incroyable de 521 personnes. Ces chiffres sont totalement hors logique et le projet est surdimensionné» reconnaît Philippe Labrouillère. Il avance que le chiffre admissible serait inférieur à 200 personnes voire à peine supérieur à 100. Pour les pièces de vie en façade de la rue du pont, l'architecte prévoit un décaissement de plus de 14 m³ de fondations. «Cela fragiliserait la totalité des murs en ramenant le sol à 40 cm en dessous du niveau du trottoir et de la rue» regrette Philippe Labrouillère. «Cette solution extrême, onéreuse et déraisonnable est en tout cas un grave manquement architectural et financier vis-à-vis des Fourquais». Dans sa lettre aux élus, Philippe Labrouillère évoque aussi les œuvres du peintre Giovanni Masutti sur les murs de la salle de bal «qui seraient gravement affectées». «Il serait donc nécessaire pour respecter son œuvre d'assurer la rénovation de la totalité des murs peints» suggère-t-il. Il termine sa lettre par un appel à la révision du projet : «si on peut se réjouir de voir le café du village être rénové et retrouver une seconde vie, on ne peut accepter cette restructuration profonde et dispendieuse».

    La réponse du maire

    C'est en «démocrate convaincu et gestionnaire rigoureux» comme il se qualifie lui-même que le maire Jacques Bilirit, répond point par point à la lettre de François Labrouillère. Concernant le projet, Jacques Bilirit confirme qu'il découle d’un travail effectué par des représentants de la population réunis en conseil participatif dont faisait partie le fils de François Labrouillère. Concernant le coût global de l’opération, le maire fait état de 429 885 euros de subventions déjà obtenues. «La commune a les capacités financières pour financer cette opération». «Les fresques murales de Masutti seront non seulement conservées mais aussi restaurées». Il justifie le décaissement des deux pièces de vie du rez-de-chaussée pour éviter la réalisation onéreuse d’un ascenseur pour les règles d'accessibilité. «Les normes d’accueil du public prises en compte par l’architecte sur la base de 500 personnes ont été fixées dans le respect des règles applicables et contrôlées par les services instructeurs du permis de construire et en particulier les officiers du SDIS».