« J’attends depuis cinq ans que mon terrain devienne constructible, combien de temps vais-je attendre encore ? ». Cette question posée par un participant à la fin de la réunion publique d’information de lundi soir 13 octobre dans la salle de la mairie annexe prouve que la plupart de la quarantaine de participants attend du concret pour le zonage dans la révision du plan local d’urbanisme. Or le maire Jacques Bilirit avait annoncé au début de cette première réunion publique que l’objet était la présentation du diagnostic. « Le zonage ne sera pas envisagé aujourd’hui » a-t-il insisté. Il était entouré de Bernard Monpouillan et de Claudette Tillot maires respectifs de Samazan et Montpouillan. David Roche et Théo Paret représentaient le bureau d’études Citadia. L’élaboration et la révision des plans locaux d’urbanisme concernent sept communes (1) qui se sont regroupées pour travailler avec le même bureau d’études et avoir un diagnostic commun. « Les lois changent régulièrement donc elles amènent des contraintes » a expliqué le maire. « Le diagnostic d’aujourd’hui a pour objet de faire un état des lieux du territoire pour mieux cerner les enjeux à prendre en compte » ont présenté David Roche et Théo Paret. Ils ont ensuite expliqué les enjeux transversaux pour une analyse sociodémographique, du parc des logements, du niveau des services et équipements, du tissu économique, des mobilités, des paysages et du patrimoine, du fonctionnement écologique, de la gestion de l’eau, des risques et enfin de la transition énergétique. Le calendrier de révision du PLU La prochaine réunion publique aura lieu en novembre et concernera le projet d’aménagement et de développement durable (PADD). Le règlement et le zonage n’interviendront qu’au 3e trimestre 2026 après les élections municipales. L’approbation du PLU dans chacune des communes n’interviendra qu’à l’été 2027 après une enquête publique.

(1) Les sept communes : Cocumont, Fourques-sur-Garonne, Marcellus, Meilhan-sur-Garonne, Montpouillan, Saint-Sauveur-de-Meilhan, Samazan

C’est dans un décor inhabituel pour la salle annexe de la mairie que l’association des parents d’élèves de l’école primaire avait invité, vendredi 10 octobre en fin de journée, les écoliers et leurs parents pour la 5e édition de l’auberge Halloween. Plusieurs sorcières, des lanternes, des citrouilles et de nombreux éléments de décoration de circonstance donnaient l’ambiance à la soirée. « Cette soirée avec auberge espagnole est offerte aux enfants et aux parents pour vraiment créer du lien social en ce début d’année scolaire et pour annoncer les animations à venir » a confirmé la coprésidente de l’APE Valérie Gibert. Mais c’est aussi vendredi soir que le bureau avait choisi pour remettre au directeur d’école Sylvain Ducrocq un chèque de 3 600 euros, résultat bénéficiaire des nombreuses animations de l’année scolaire précédente. Ainsi le printemps de l’APE, la vente des sapins de Noël, le vide poussettes, les crêpes à la chandeleur, les bulbes de printemps et la kermesse de fin d’année ont permis de réaliser un bénéfice de 5 000 euros. « Une somme de 1 400 euros représentant un budget plaisir s’ajoutera donc au montant du chèque pour acheter des jeux gonflables, pour des intervenants ou des animations musicales » a confirmé le trésorier Emmanuel Plagne. Tout en remerciant les parents qui ont participé aux animations et permis ce don à l’école primaire, les responsables ont annoncé le programme pour 2025-2026.

Dimanche 23 novembre : un vide poussette ; vendredi 28 novembre : vente de sapins de Noël ; samedi 6 et dimanche 7 décembre : participation au Téléthon fourquais ; lundi 12 décembre : marché de Noël ; vendredi 30 janvier : vente de crêpes et de merveilles ; samedi 7 et dimanche 8 mars : salon de la BD ; vendredi 13 mars : Carnaval ; dimanche 15 mars : loto ; samedi 25 avril : printemps de l’APE ; vendredi 19 juin : fête de fin d’année.

Le bureau de l’APE

Coprésidents : Valérie Gibert et Anthony Dupon ; Trésoriers : Hélène Lalo et Emmanuel Plagne ; Secrétaires : Laurie De Oliveira Teixeira, Evelyne Prévot, Marie Bénédicte Zebbouche, Jessica Pretat

En coordination avec la convention départementale, la Gym Muscu de la commune, club organisateur, prépare avec l’aide des associations pour la 32e année consécutive, les journées nationales d’action en faveur du Téléthon. La première réunion du programme s’est tenue le jeudi 9 octobre en soirée dans la salle du parc des sports et la seconde aura lieu le jeudi 30 octobre. « La collecte du Téléthon fourquais a été de 7 940 euros en 2024 » a rappelé la coordinatrice Maria Birepinte. Les animations prévues en 2025 Dimanche 30 novembre à 20 h 30 : concert de chorales. Vendredi 5 décembre : « Frou, Frou, les bains » dans la salle des fêtes de Caumont-sur-Garonne. Samedi 6 décembre : de nombreuses animations vont se succéder avec le tournoi de football des jeunes, le lâcher de pigeons, l’atelier théâtre des jeunes du village et la démonstration de body karaté. Le final en soirée présentera les nombreux tableaux de l’école de danse Manélogui de Sainte-Bazeille. Dimanche 7 décembre : en matinée, randonnée et à midi, repas amical. Dimanche 21 décembre : Foulées du Téléthon.

Jeudi 2 octobre, la répétition de la chorale Au fil des chants avait pris place dans la salle annexe du parc des sports. Depuis début septembre avec Jean Laurent Coëzy, chanteur lyrique depuis plus de 20 ans, c’est un nouveau chef de chœur qui a succédé à Philippe Brolèze. Baryton Basse, Jean Laurent Coëzy a étudié l’orgue puis le chant au Conservatoire de Bordeaux. Il a été artiste dans le chœur de l’Opéra de Bordeaux. Il est actuellement professeur de chant choral de l’École de musique de La Réole et intervient comme soliste et professeur aux Soirées Baroques de Monflanquin. Pour cette rentrée de septembre 2025, il dirige la chorale « Au fil des chants » de Fourques mais aussi « Cantabile » de Libourne et la maîtrise de Bordeaux. « La musique est pour moi un médiateur pour apprendre et vivre ensemble » a-t-il avoué jeudi 2 octobre avant de commencer le répertoire qui va comprendre des musiques sacrées et profanes, des chansons. « Christmas Lullaby » de John Rulter, « Stabat mater » de Kodaly et « Amazing Grace » sont déjà au programme du chœur fourquais.

La présence de commerces de proximité dans les villages ruraux est une richesse que beaucoup de communes rurales aimeraient avoir. À Fourques-sur-Garonne, l’offre commerciale est bien présente et diversifiée autant dans le bourg historique du village que dans celui décentralisé de Pont-des-Sables le long de la Départementale 933. Mais voilà que le projet d’agrandissement et de diversification de l’un d’entre eux à Pont-des-Sables inquiète. « Le projet de supérette, actuellement à l’étude, menace directement l’avenir de nos petits commerces » déclarent Myriam Labattut pour l’épicerie d’Antan du village et Brigitte Rosa pour la station de Pont-des-Sables. « Nous demandons que ce projet soit abandonné ou revu afin de protéger et de soutenir nos commerces de proximité véritables garants du lien social et humain, de l’économie locale ». Une pétition a été déposée dans quasiment tous les commerces du village depuis jeudi 18 septembre avec comme mot d’ordre : « Non à la supérette et oui à nos commerces de proximité ». Depuis cette date, l’épicerie d’antan a recueilli plus de 200 signatures parmi les 400 totalisées. Le maire Jacques Bilirit a réagi face à cette pétition dès lundi 27 septembre non seulement en rencontrant Myriam Labattut et en transmettant à Sud-Ouest un communiqué de presse. Il a reconnu avoir reçu le commerçant futur investisseur. « Il existe bien des intentions de développement de services et de commerces sur cette zone de Pont-des-Sables comme d’autres projets portés par des privés. Mais aujourd’hui aucun projet n’est déposé en mairie » a-t-il voulu rassurer. « Le principe de la liberté du commerce ne permet pas, en principe à l’autorité administrative de s’opposer à l’installation dans une commune d’un commerce de quelque type qu’il soit ». Jacques Bilirit a déclaré qu’il signerait le permis de construire du nouveau projet commercial si celui-ci respectait les aspects réglementaires des documents d’urbanisme (PLU de 2017) et de sécurité. « Mais aucune sortie directe nouvelle sur la route départementale 933 ne sera possible » a-t-il conclu.