«Chantons Noël ensemble». Tel était le thème du concert intergénérationnel dans la cour de l'école primaire vendredi soir 15 décembre. La chorale locale Au fil des chants s'est jointe à l'ensemble des écoliers tels des petits lutins pour 4 chants communs : Noël jazz, Graine d'amitié, Hymne à la nuit, Vive le vent.
école fourques
-
A Fourques : Un concert intergénérationnel
-
A Fourques sur Garonne, Les écoliers ont adopté le Haka
C'était ambiance coupe du monde de rugby dans la cour de récréation, mercredi 11 octobre en milieu de matinée. Tous les écoliers du CP au CM2 répétaient le célèbre «Haka». Non pas que les écoliers fourquais aient pris fait et cause pour les nations de l'hémisphère sud, mais simplement que cette danse puisée dans la culture maori, devait être le temps fort des quatre journées balle ovale de la circonscription des écoles du Marmandais. Près de 1 800 élèves venus de 78 classes doivent se retrouver en octobre pour le cycle balle ovale : à Marmande le jeudi 12, à Virazeil le vendredi 13, à Duras le lundi 16 et à Sainte-Bazeille le jeudi 19. Pour les écoliers du CM1 et du CM2 les équipes seront de 6 à 8 joueurs formées à la mêlée. Des fanions représentant les équipes présentes à la coupe du monde seront même échangés. Les écoliers fourquais ont suivi depuis la rentrée une initiation à la balle ovale avec comme intervenant extérieur Antoine Fillol, responsable de l'école de rugby de l'US Marmande. La vidéo tutorielle du Haka version Ka maté a permis aux écoliers de répéter avec toute la chorégraphie correspondante. Si la finale de la vraie coupe du monde opposait la France et la Nouvelle-zélande, les écoliers fourquais ne devraient pas être surpris par le Haka des plus grands.
-
A Fourques, La rectrice, les écoliers et la danse
«Notre école, faisons-la ensemble». Telle est la démarche portée par l'Education Nationale dans le cadre des travaux du Conseil National de la Refondation. Jeudi matin 8 juin, la rencontre d'Anne Bisagni-Faure, rectrice de la région académique Nouvelle-Aquitaine, avec les écoliers des cours moyens 1 et 2 de l'école primaire en est une illustration au niveau local. Il y avait aussi Christophe Combes, inspecteur de la circonscription (IEN), Jacques Bilirit, maire, Séverine Keller, directrice de l'école, Stéphane Lepetit, maître de la classe, Jean Birepinte, président de la section Arac, Jean Masse, danseur professionnel de la compagnie Epiphane et des parents d'élèves. «Un bal populaire et un café solidaires», tel est le titre du projet présenté par l'école de Fourques qui fait partie des 78 validés en Nouvelle-Aquitaine (7 en Lot-et-Garonne) et financés par le fonds d'innovation pédagogique. En fin de rencontre jeudi matin, la directrice Séverine Keller a d'ailleurs reçu des mains de la rectrice la dotation de 5 000 € sur le projet danse estimé à 10 000 €. «Face à l'éloignement de l'offre culturelle et artistique, l'école a souhaité, dans le cadre du projet de l'établissement scolaire, organiser un bal populaire qui permettrait l'apprentissage des danses de salon par un intervenant extérieur de la compagnie Epiphane» a déclaré la directrice. «En parallèle, les élèves ont développé leurs connaissances de l'histoire du village et créé des liens intergénérationnels grâce à l'organisation d'un café solidaire». Ce parcours d'éducation artistique et culturelle a mobilisé tous les élèves de la petite section au CM2. Le temps fort de la matinée de jeudi restera la démonstration d'une danse apprise par les écoliers, le cercle circassien, avec au final une invitation aux personnalités. Tous se sont prêtés bien volontiers aux évolutions. «On est fier de vous accompagner. Ce que vous avez gagné là dans la relation garçon fille, il faudra le continuer» a conclu la rectrice lors de la phase d'échanges. «Nous ne sommes qu'au début de l'histoire» a insisté le maire.
-
A Fourques, "Viens dans mon bal" avec les Z'Arts de Garonne
«Venez danser avec nous le 2 juin». Telle est l'invitation lancée par l'association Les Z'arts de Garonne qui porte le projet axé vers la pédagogie et l'intergénérationnel «Viens dans mon bal». Depuis le mois de janvier et tous les mardis, les élèves des 6 classes de l'école primaire du village, de la petite section de maternelle au CM2, suivent des cours de danse. Les deux intervenants de la compagnie Epiphane basée à Castets-en-Dorthe, Jean Masse et Sidi Graoui, sont deux chorégraphes professionnels. Mardi matin 23 mai, c'était l'avant-dernière répétition avant la grande soirée du vendredi 2 juin. «Le travail qu'on a fait, c'est comme un grand voyage» a répété Jean Masse aux écoliers du CM1 de Sabrina Champeau. «Le travail en danse contemporaine est basé sur la sensibilité du mouvement et l'écoute de ce qui se passe dans le corps». En première partie de la soirée du 2 juin dès 19 heures, les écoliers feront une restitution des rythmes des différentes danses qu'ils ont apprises : tango, valse, paso-doble. Ils seront accompagnés d'un orchestre de 7 musiciens dont Eric Séva. La soirée se poursuivra dans une ambiance guinguette avec possibilité de restauration. Les participants seront alors invités à danser comme à l'époque des dancings et des bals musette.
-
A Fourques, Les écoliers et le devoir de mémoire
Lundi 15 mai, la section Arac a organisé avec les enseignants des écoles de Fourques et du RPI Samazan-Montpouillan un voyage éducatif sur le site du camp d'internement de Gurs dans les Pyérénées-Atlantiques. Ils étaient une cinquantaine d'enfants des cours moyens 1 et 2, encadrés par leurs enseignants, des parents d'élèves et des membres de l'association, à participer à cette sortie dans ce lieu mythique de mémoire. Le camp de Gurs est un ancien camp d'internement, d'abord de réfugiés espagnols fuyant la dictature du Général Franco en Espagne. Il a servi ensuite à regrouper, pendant la seconde guerre mondiale, des Juifs et des opposants au régime de Vichy imposé par les Allemands et le Maréchal Pétain, pour les envoyer ensuite dans des camps d'extermination. Pendant la visite, les écoliers ont découvert par l'intervention d'une animatrice, les conditions inhumaines dans lesquelles vivaient ses prisonniers, dans des cabanes de bois, de la paille comme couchage, dans le froid, la boue, la malnutrition. «Nous espérons leur avoir fait découvrir jusqu'où peut aller une guerre tout à fait possible même de nos jours. Dans leur vie d'adultes, ils devraient ainsi tout faire pour éviter que ne se reproduisent de tels faits» a déclaré Jean Birepinte, président de la section Arac.