L’association Staccato organise un bal électrique, vendredi 31 octobre dans la salle des fêtes avec le soutien de la commune et de la communauté de communes des coteaux et landes de Gascogne (CCCLG). « Le public devra mettre ses oreilles en mode accordéon et ses pieds en mode turbo, car le bal électrique débarque avec son cocktail explosif de musiques traditionnelles et d’électros » précise Frédéric Poletto, directeur de la programmation pour Staccato. Deux groupes seront en concert : « Le Mange Bal » et « Beat Bouet Trio ». Le groupe « Mange Bal » est un des projets pionniers d’une tradition folk électro émergente puisant ses sources dans les musiques traditionnelles occitanes, auvergnates, poitevines et bretonnes. Avec le groupe « Beat Bouet Trio », ce sera un bal breton, métissé de rap avec des textes engagés. Ouverture des portes à 20 h 30 et début des concerts à 21 heures. Entrée : 15 euros sur place et 13 euros adhérents Staccato. Gratuité pour les moins de 12 ans. Petite restauration sur place.

Depuis mardi 21 octobre, la commune compte une nouvelle association avec la chorale « Chœur du Canal ». Philippe Brolèse, chef de chœur bien connu en Val de Garonne et président, s’est félicité de l’accueil enthousiaste qui a été réservé aux 32 choristes inscrits. Le maire Pierre Imbert et son adjointe Aline Cartron étaient présents lors de la première répétition. « Tous les nouveaux choristes seront les bienvenus autant messieurs que dames. Il suffit d’aimer et de vouloir chanter. Le chef de chœur guidera leur pas » a insisté la vice-présidente Mireille Rayne. « Le programme de Chœur du Canal est autant classique que lyrique ». Les répétitions ont lieu tous les mardis de 14 h 30 à 16 heures dans la salle des fêtes sauf vacances scolaires. Les personnes intéressées peuvent assister à deux répétitions gratuites. Renseignements auprès du chef de chœur au 06 63 91 20 21. Le bureau de Chœur du Canal. Président et secrétaire : Philippe Brolèse ; Vice-présidente et trésorière adjointe : Mireille Rayne ; Trésorière : Josy Dulong ; Secrétaire adjoint : Michel Lanoëlle.

Le 7e concert du festival Jazz et Garonne avait pris place dans l’église Notre Dame du village. « Pour cette 15e édition, le festival continue de tracer sa route du métissage culturel des jazz et des musiques du monde » a déclaré le président Eric Séva dimanche 12 octobre en fin de journée en accueillant le public avec le maire Jacques Bilirit. « La culture a pour vocation de rassembler. La culture comme le sport sont des espaces de partage, de rencontre, de respect. La programmation 2025 a fait le pari d’une proposition artistique diversifiée ». Le duo « Continuum » au programme de la soirée est l’aboutissement d’une rencontre évidente entre Yves Rousseau à la contrebasse et Jean-Marc Larché au saxophone. La musique très écrite et sonnant parfois comme une improvisation inspirée, s’origine d’une certaine complicité. Les deux instruments ont condensé et alterné toutes les fonctions mélodiques et rythmiques. « Le jazz n’est pas seulement de la musique, c’est un mode de vie, une façon d’être, une façon de penser » avait présenté le maire en citant Nina Simone.

Jeudi 2 octobre, la répétition de la chorale Au fil des chants avait pris place dans la salle annexe du parc des sports. Depuis début septembre avec Jean Laurent Coëzy, chanteur lyrique depuis plus de 20 ans, c’est un nouveau chef de chœur qui a succédé à Philippe Brolèze. Baryton Basse, Jean Laurent Coëzy a étudié l’orgue puis le chant au Conservatoire de Bordeaux. Il a été artiste dans le chœur de l’Opéra de Bordeaux. Il est actuellement professeur de chant choral de l’École de musique de La Réole et intervient comme soliste et professeur aux Soirées Baroques de Monflanquin. Pour cette rentrée de septembre 2025, il dirige la chorale « Au fil des chants » de Fourques mais aussi « Cantabile » de Libourne et la maîtrise de Bordeaux. « La musique est pour moi un médiateur pour apprendre et vivre ensemble » a-t-il avoué jeudi 2 octobre avant de commencer le répertoire qui va comprendre des musiques sacrées et profanes, des chansons. « Christmas Lullaby » de John Rulter, « Stabat mater » de Kodaly et « Amazing Grace » sont déjà au programme du chœur fourquais.

« Restez assis et laissez-moi vous guider sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle entre Saint-Jean-Pied-de-Port et la ville de l’apôtre Jacques en Gallice ». Arrivé dans l’allée centrale de la collégiale Saint-Vincent, samedi soir 20 septembre, Philippe Candelon a invité le nombreux public à le suivre sur le « Camino de Santiago ». « Je me réjouis de présenter le spectacle créé en 2010 dans ce site patrimonial emblématique de votre commune qui a accueilli mon exposition photos sur les croix du monde » a reconnu l’artiste. Pour ce spectacle émouvant, Philippe Candelon était accompagné de Fabienne Balancie-Argiro au piano et à l’accordéon et de Joseph Lipomi aux guitares. Sur le chemin Dès le début de son spectacle, Philippe Candelon a dévoilé quelques sites de sa jeunesse tous situés sur le chemin de Saint-Jacques : La Romieu son village natal dans le Gers, les lycées agricoles de Fazanis à Tonneins et de Sainte-Livrade, Monclar d’Agenais théâtre de son début de carrière aux Baladins. Au travers du spectacle, chaque spectateur a pu découvrir et refaire avec lui le chemin initiatique « qui rassemble enfin des gens de croyances, d’âges et de nationalités confondues ». « Pourquoi je fais ce chemin ? » Un premier chant du 12e a donné le ton historique au pèlerinage. Avec la maîtrise d’un vrai professionnel, Philippe Candelon que l’on surnommait « Le Rossignol » lorsqu’il était petit, a enchaîné avec « Mes jeunes années » de Charles Trenet, « La montagne » de Jean Ferrat. « L’amour peut être une raison de départ sur le chemin » a-t-il évoqué avec une tirade du Cid à l’étape de Burgos où sont enterrés Chimène et Rodrigue. L'« Ave Maria » de Schubert, « Moi mes souliers » de Félix Leclerc, « Le Galérien » de Mouloudji, « Les croix » de Gilbert Bécaud, « La quête » de Jacques Brel, « La tendresse » de Bourvil ont été autant de succès interprétés jusqu’au chemin du retour vers Monclar avec « Un jour tu verras » de Mouloudji. « Saint-Jacques, ce n’était qu’une étape de ma vie où je me suis senti libre et heureux » a conclu Philippe Candelon.