Mercredi 29 janvier en début d’après-midi dans la bibliothèque municipale, les archéologues Romane Martin et Axel Fleury ont présenté au maire Jacques Verdelet, à Wendy Bougraud, responsable du service patrimoine du Conseil Départemental et aux bénévoles du Foyer Rural, le rapport des fouilles faites à l’église de Saint Juin au cours de l’été. Ce rapport très détaillé dévoile la datation de la construction de l’édifice au XIIIe siècle. Une monnaie trouvée à la base d’un pilier utilisée à l’époque d’Édouard 1er Duc d’Aquitaine de 1252 à 1272 confirme la datation. Par ailleurs la présence de deux carrelages séparés par une couche de terre peut justifier deux niveaux de circulation et des périodes d’abandon et de réoccupation de cette église pour des raisons encore inconnues. L’étude du bâti laisse apparaître l’utilisation de 3 sortes de mortier, des matériaux de réemploi et des trous placés à espaces réguliers dans les façades nord et Ouest. L’hypothèse est faite de la possible présence d’une nef latérale et d’une construction à l’entrée du porche. Les archéologues ont trouvé également des ossements humains, des fragments de poteries, de la faïence, du verre et autre mobilier. Mais cette église typique du milieu rural n’a pas révélé tous ses secrets. C’est la raison pour laquelle les archéologues envisagent de poursuivre les recherches en 2025 et de prospecter avec un radar le pourtour du bâtiment désaffecté afin de déceler d’autres vestiges et de procéder à de nouvelles fouilles en 2026. Les chantiers de jeunes bénévoles reprendront en juillet et en août pour restaurer le porche. L’association girondine Adichats est d’ores et déjà à la recherche d’un tailleur de pierre et de bénévoles. Un appel est lancé aux volontaires locaux. « Il est important de rappeler que la cloche de cette église date de 1687 et qu’elle est classée monument historique. L’abbé Graciolet a mis fin à son activité en 1792 et serait devenu maître d’école dans la commune » a conclu Jean-Marie Richon raconteur de pays
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A Lagruère : L'église de Saint-Juin livre ses premiers secrets et promet de nouvelles découvertes
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A Argenton : L'église Saint-Étienne retrouve son éclat après dix-huit mois de travaux
Vieille de plus de 1 000 ans, l’église Saint-Etienne a retrouvé ses façades rénovées avec l’enlèvement des échafaudages installés au début des travaux en juillet 2023. Jeudi 2 janvier en fin de matinée, le maire Raymond Girardi a présenté les travaux terminés qui se sont étalés sur une période de 18 mois en trois tranches. « Le montant des travaux comprenant le renforcement des contreforts, le crépissage avec les joints, la rénovation de la petite chapelle et le changement du mouton de la cloche assurant la mise en volée, se monte à 344 000 euros » a précisé Raymond Girardi. « Pour cette dépense équivalente à un budget annuel de la commune, nous avons obtenu 65 % de subventions de la part de l’État, de la Drac, des conseils départemental et régional. L’essentiel des travaux est réalisé ». « Comme le nouvel évêque d’Agen nommé en mai 2024, Monseigneur Alexandre De Bucy, a annoncé son intention de découvrir à pied le Département, nous allons l’inviter à passer par notre village, pas loin de la SO vélo, pour visiter l’église Saint-Etienne » a lancé Raymond Girardi.
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Au Mas d'Agenais : La collégiale star des Journées du Patrimoine
C’est autour et dans la collégiale Saint-Vincent, joyau patrimonial de la commune, que le programme des Journées européennes du Patrimoine proposé par la municipalité et l’association Rembrandt au Mas !, samedi 21 et dimanche 22 septembre, s’est déroulé. Le concert Harmonie des Pompons Bleus a conclu la première journée avec un répertoire de fête. La trentaine de musiciens sous la direction de Benoît Ramoneda a interprété 18 morceaux parmi lesquels « la balade irlandaise », « Santiano », « la Hesta et l’Encantada de Nadau ». C’est avec le final « Dans les yeux d’Émilie », hymne officiel des supporters du Collectif Métissé que le public présent a réservé de nombreux applaudissements à l’orchestre d’Harmonie avec à la clé un rappel. Pendant les deux jours, l’association Rembrandt au Mas ! avait installé une table d’accueil sur le parvis de la collégiale avec de nombreux produits dérivés à l’effigie du tableau de Rembrandt. Évelyne Codet, historienne de l’art, en a assuré la visite. Chantal Beaucourt, raconteuse de pays, a présenté les 2 000 ans d’histoire du village.
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A Lagruère : Les Journées du Patrimoine
Pour les journées européennes du Patrimoine, le Foyer Rural propose un programme sur deux jours. Samedi 21 septembre à partir de 14 heures sur le site de l’église de Lamarque en présence du raconteur de pays Jean-Marie Richon : l’histoire de l’église Saint-Etienne, la découverte des décors du peintre italien Giovanni Masutti, le peintre vagabond au parcours singulier. Jean-Marie Richon apportera aussi des commentaires sur le tableau « La lapidation de Saint-Etienne », inscrit aux Monuments historiques et restauré en 2020-2021 grâce aux fonds apportés par la Fondation du Patrimoine. Ce tableau légué à la paroisse au début du XIXe est une copie d’excellente qualité d’une œuvre du peintre Charles Le Brun, peintre de Louis XIV, dont l’original se trouve dans la cathédrale Notre-Dame-de-Paris. Dimanche 22 septembre avec départ à 14 heures précises de la place de la mairie : visite du château de Malvirade à Grézet-Cavagnan. Inscriptions recommandées au 06 78 92 83 67.
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A Lagruère : Une fournée à l'ancienne pour la fête du four à pain
«Heureux comme un boulanger». Tous les éléments étaient réunis, dimanche matin 12 mai pour que la cuisson des boules de pain dans le vieux four à bois de Roumat soit réussie. Tenant de ses deux mains expertes la pelle à enfourner, le boulanger bénévole Jean-Paul Carrera retrouvait son savoir-faire en plaçant sur la sole une centaine de boules de pâte. Jean-Paul Carrera est entré en formation en 1977 dans la boulangerie de Pierre Couzard à Calonges. Il y a exercé pendant 17 ans. «Maintenant à la retraite, je crois que le vieux four à pain de Roumat sera désormais un rendez-vous annuel incontournable» a reconnu le boulanger bénévole. La cuisson annuelle dans le vieux four à bois pour la 17e édition de cette fête champêtre avec marché fermier et animation musicale a été préparée par la section patrimoine du foyer rural présidé par Patricia Iseppi. Bernard Cazalis a œuvré pour mettre en chauffe tous les 2 ou 3 jours la sole et la voûte du four. Et le public était au rendez-vous dimanche matin pour voir roussir les beaux pains ronds à déguster sans modération.