Aymeric Dupuy a été en 2020, à 23 ans, le plus jeune maire du département. Lors de sa première élection, sa liste avait battu celle du premier adjoint sortant Serge Dupouy. « C’est un rêve de ma jeunesse qui venait de se réaliser » avoue-t-il. Un an après, Aymeric Dupuy a été élu conseiller départemental du canton des forêts de Gascogne en binôme avec Julie Castillo. Sera-t-il encore en mars 2026 le plus jeune maire ? Toujours est-il qu’il sera candidat pour un second mandat. « J’en ai fait part aux élus du conseil municipal en février » déclare-t-il dans son bureau de la mairie. « Cette fonction me plaît. Les élus actuels m’ont annoncé, pour la grande majorité, qu’ils souhaitent repartir ». Y aura-t-il une opposition face à sa liste ? « Je reste prudent. Mais pour le jeu démocratique, j’aimerais bien qu’il y en ait une ».
Pour défendre ce second mandat, Aymeric Dupuy cite d’emblée un gros projet locatif pour faire venir des familles nouvelles. « Le maintien des classes dans le RPI est en jeu. Actuellement, nous n’avons pas d’endettement et plus d’emprunts ».

Pour la communauté de communes des coteaux et landes de Gascogne (CCCLG), un régime d’aide à l’installation des jeunes agriculteurs a été instauré en 2013. Depuis cette année-là, les élus ont accompagné l’installation de 24 exploitants avec un aide de 4 000 euros pour chacun. Jeudi 27 février en fin d’après-midi, dans la salle communautaire, le président Raymond Girardi et Bruno Galichon vice-président en charge de l’agriculture les avaient conviés à une rencontre bilan. « Cette aide à l’installation s’adresse à tous les agriculteurs jusqu’à 55 ans » a précisé le président. « Dans les autres communautés, ce régime d’aide n’existe pas ». Tous les échanges ont permis d’envisager le prolongement de ce régime d’aides avec des adaptations éventuelles. La signalétique sur les routes pour les traversées de troupeaux, la connexion Internet pour les GPS des tracteurs, la sécurité ont été autant de domaines évoqués. Une publication dans le bulletin d’information de la CCCLG adressé aux 7 000 familles explicitera la liste des ventes en direct dans les fermes.

Les agriculteurs aidés par la CCCLG et leurs spécialités

Étienne Delmotte (Casteljaloux), viticulture ; Philippe Quioc (Guérin), pommes et poires ; Valentin Pierre (Labastide), céréales ; Eric Estoppey (Romestaing), élevage brebis et chèvres ; Claire Saint-Marc (Ruffiac), porc gascon ; Lucile Gagnerault (Ruffiac), élevage chevaux ; Iska et Marina Glasser (Saint-Martin-de-Curton), élevage brebis et vaches ; Julien Montus (Sainte-Gemme-Martaillac), céréales ; Isabelle Merlin (Sainte-Gemme-Martaillac), fraises ; Rémy Baudas (Villefranche-du-Queyran), maraîchage.

Les Grézetois étaient nombreux, samedi 18 janvier en milieu d’après-midi dans la salle des fêtes, à avoir répondu à l’invitation du maire Aymeric Dupuy et de son conseil municipal, pour les traditionnels vœux. Raymond Girardi, président de la communauté de communes (CCCLG) et Hélène Laporte, députée, étaient à leurs côtés. Au-delà des annonces du maire dans son discours, le concert de l’ensemble Alegría Banda de Casteljaloux avec son chef Julien Thore a clôturé la cérémonie. Autant l’année 2024 a apporté beaucoup de satisfactions dans la commune avec notamment les retrouvailles des anciens élèves de l’école, le passage de la ronde Usep, le terrain multisport, les animations des associations, le voyage à Paris des écoliers, autant l’année 2025 démarre avec des inquiétudes. « Le verdissement de la cour de l’école est un échec et est reporté faute d’aides » a regretté Aymeric Dupuy. « Les effectifs du regroupement pédagogique (RPI) sont dans le rouge avec menace d’une fermeture de classe. Il faut sauver notre quatrième classe » a-t-il lancé. Des aménagements pour faire ralentir les véhicules seront installés avec l’implantation d’un plateau surélevé au croisement de la route de la Forêt et de la rue des 5 Chemins. La réfection de la voirie communale sera poursuivie. Des tables de pique-nique seront installées dans le parc de la salle des fêtes. Des travaux seront réalisés au niveau de la cabane des chasseurs pour avoir un site aux normes d’accessibilité.

Aymeric Dupuy maire de la commune et Yolande Alberti, présidente du cinéma l’Odyssée de Casteljaloux étaient plus que satisfaits du succès rencontré par la première édition de la séance délocalisée « Cinéma en plein air » samedi soir 17 août. « Seul bémol, les aléas météorologiques de l’après-midi nous ont contraints à nous replier dans la salle municipale, nous empêchant de répondre favorablement à tous ceux venus pour voir le film » s’est excusé le maire en présentant la soirée. Le film présenté « Un p’tit truc en plus » d’Artus n’est certainement pas étranger à cette affluence. Les 220 spectateurs présents dans la commune des Coteaux et Landes de Gascogne vont s’ajouter modestement aux 10 millions de personnes qui ont vu le film depuis sa sortie. « Écran 47 » qui gère le cinéma L’Utopie à Sainte-Livrade a apporté le support matériel et technique. La séance du Grézet-Cavagnan fait partie des 70 dates programmées au cours de l’été par l’équipe de l’Utopie entre le 17 juillet et le 13 septembre qui sera à Cours-les-Bains.

Lors de la cérémonie du 79e anniversaire de l'armistice de la seconde guerre mondiale, mercredi 8 mai en fin de matinée, devant le monument aux morts de la commune, Jean-Claude Buratti a été fait chevalier de l'Ordre National du Mérite. C'est le capitaine Alain Roméro qui s'en est chargé en déclarant que «l’ordre national du Mérite est le deuxième Ordre National après la Légion d’Honneur». Jean-Claude Buratti, le médaillé du jour, est un militaire, «un gendarme émérite qui a consacré sa vie au service de la nation». Engagé dans la gendarmerie en 1981 à l’école de Châtellerault, il a été affecté successivement dans le Loir et Cher et dans l’Indre. En 1989, il rejoint le Lot-et-Garonne puis Bordeaux et de nombreuses autres affectations. Retraité en 2015, il intègre la réserve opérationnelle du GGD 47 pour lequel il est nommé chef d’escadron en 2020. «Cette décoration symbolise notre profonde gratitude pour son engagement indéfectible envers le bien commun et notre reconnaissance pour les sacrifices et les risques consentis » a conclu le capitaine Alain Roméro.