Les travaux d’aménagement de la route de Poussignac ont commencé le lundi 15 septembre et devraient s’achever le samedi 15 novembre. « Deux mois de travaux pour un dernier projet majeur de la mandature après la maison commune et l’église » a reconnu le maire Raymond Girardi lors d’une visite du chantier samedi 20 septembre dans la matinée. Il était accompagné de son adjoint Serge Parailloux. « Avec ce chantier c’est la réalisation de la 2e partie de l’aménagement du village. La première concernait la Départementale 106. L’objectif initial était d’embellir le village et de garantir la sécurité » a insisté le maire. Les travaux sur la route de Poussignac porteront sur une distance de 400 mètres depuis le croisement avec la Départementale. « Sur le tracé des travaux, 27 maisons sont bâties ce qui représente 70 habitants soit 20 % de la population communale. Trois ou quatre lots restent à construire » a expliqué le maire. Sur le côté gauche de la route en descendant vers le village, un trottoir sera créé. Sur le côté droit, c’est une voie douce piétonne spécifique de 1,5 mètre de large qui sécurisera le passage des nombreux enfants vers l’école et les arrêts de bus. La bande de roulement des véhicules sera de 4,50 mètres en enrobé à chaud. Un plateau de ralentissement de 10 mètres de large permettra la limitation de vitesse au milieu du tracé avec un passage piétons tout au début au niveau du lotissement. Un pontage complet pour les eaux de pluie sera réalisé avec des avaloirs. « Le montant des travaux se monte à 410 000 euros avec un financement par des subventions de l’État (DETR), par les amendes de police du Conseil Départemental, par les fonds européens Feder de la Région, par les fonds de concours de la communauté de communes des Coteaux et Landes de Gascogne (CCCLG). Le total des subventions couvre 55 % de la dépense et le reste sera pris par les fonds propres de la commune » a détaillé Raymond Girardi. Deux réunions ont déjà eu lieu avec les riverains. L’inauguration devrait avoir lieu fin novembre.

Depuis lundi 23 juin en début d’après-midi, la circulation sur la Départementale 143 au niveau du pont de Larriveau a été réouverte à la circulation après l’achèvement des travaux de remise en état de l’ouvrage commencés le lundi 16 juin. Daniel Borie, vice-président du Conseil départemental en charge des infrastructures était présent pour la prise en compte des travaux. Il était accompagné d’Emmanuel Pinaud, responsable de l’unité départementale des routes du Marmandais et de Laurent Rinaldi, technicien au service des ouvrages d’art. Étaient aussi présents Aymeric Dupuy, conseiller départemental du canton et Claude Lagarde, maire de la commune. Les dégradations sur les maçonneries et la structure du pont de Larriveau étaient dues à un franchissement illégal de l’ouvrage par un poids lourd (notre édition du 6 février). Les travaux de remise en état ont consisté à une démolition soignée des pierres restantes afin de préparer une assise propre, à une récupération des pierres en contrebas de l’ouvrage pour leur repositionnement au niveau de la chaussée existante. Une ceinture en béton armé a été réalisée afin de lier ces pierres et de reprendre le trottoir chasse-roues. Les garde-corps détériorés ont été déposés et remplacés par des neufs. « Le coût des travaux s’élève à 5 353 euros TTC » a précisé Daniel Borie. Limitation à 3,5 tonnes et à 2,60 m de gabarit « Le franchissement des ponts de type Bowstring sur le Canal constitue une réelle contrainte pour l’exploitation des routes. Le pont de Larriveau est limité à 3,5 tonnes pour un gabarit de 2,60 mètres » a insisté le vice-président. D’ici le début juillet, des blocs béton empilés matérialiseront physiquement le gabarit routier à 2,60 mètres de part et d’autres du pont pour éviter les franchissements illégaux par les poids lourds. Des aménagements identiques seront réalisés toujours sur la Départementale 143 plus en aval à Caumont et sur la départementale 234 en amont à Lagruère. Deux zones de retournement sur la RD 234 à Lagruère et sur la RD 143 à Caumont ont été mises en place.

Lundi 26 mai, la municipalité avait programmé une animation en deux temps sur la journée sur le thème de la prévention et des secours civiques. Les deux intervenants étaient Bernard Paris, lieutenant-colonel de la réserve citoyenne et Damien Desbonnet, adjudant à la brigade motorisée de Marmande. Le matin, Bernard Paris est intervenu auprès des enfants de la classe de Raphaël Peyrou, petites et moyennes sections de l’école maternelle. 10 petits films sur la Sécurité routière ont été projetés aux enfants. Le passage piéton devant l’école et la sensibilisation au port de la ceinture de sécurité ont été les temps forts de la matinée avec l’illustration d’un ours en peluche comme cobaye. L’après-midi dans la salle des fêtes, une trentaine d’habitants ont suivi une révision du code de la route, des conseils pour rédiger un constat amiable, pour éviter des arnaques, pour prévenir des cambriolages. Être des citoyens vigilants, les numéros d’urgence et les addictions étaient au menu. Les conseils sur « Comment aborder un rond-point ? » étaient aussi attendus par tous.

Depuis début mars, les usagers de la Départementale 120 dans la traversée de la commune au lieu-dit Béroy à proximité de la salle des fêtes ont testé les tout nouveaux feux tricolores récompenses. Lundi matin 31 mars, Daniel Teulet, maire de la commune, sur le site même, ne cachait pas sa satisfaction par rapport à l’efficacité des feux pour la limitation de la vitesse dans les deux sens de circulation. « Les feux sont rouges en permanence. Si le véhicule en approche ne dépasse pas la vitesse de 50 km/h, ils passent au vert » a expliqué le maire. « Avec le rond-point au croisement des deux départementales 120 et 143, c’est un élément supplémentaire pour la sécurisation ». Un nouveau lotissement de 20 terrains sur une superficie de 2,40 hectares va d’ailleurs avoir sa sortie sur la Départementale 120 entre le rond-point et les feux tricolores. « Le projet est porté par la SEM 47 » a précisé Daniel Teulet. « Avec les deux maisons d’assistantes maternelles, la salle des fêtes et le futur lotissement, les gens ont compris qu’il fallait faire quelque chose ».