« Toc, toc, des bonbons s’il vous plaît, sinon on vous jette un sort ! ». Les gentils monstres du village n’ont pas failli à la tradition, vendredi 31 octobre en début de soirée. La « Halloween Boum Party » avait été préparée longtemps à l’avance par l’association des parents d’élèves du RPI Villefranche-La Réunion-Moncassin-Anzex. « Les enfants défileront dans les rues du village vers 19 heures pour faire la chasse aux bonbons ». Tel était le message distribué dans tous les foyers du village en amont de la fête. Les habitants ont joué le jeu et de très nombreuses familles avaient signalé leur participation avec des bougies et des lumières aux fenêtres. Pour chaque « toc », l’accueil a été généreux. Les enfants costumés ont rempli leurs petits seaux aux couleurs du jour. Les participants se sont retrouvés ensuite dans la salle du foyer rural pour déguster un excellent cocktail du vampire. « Avec les friandises offertes et le repas auberge espagnole, la soirée a été réussie et a permis un grand moment de convivialité » s’est félicité le maire Jean-Marie Gouyou.

« La bastide de Villefranche-du-Queyran n’est pas un témoin figé du passé mais elle vit, elle crée du lien ». Le programme complet de dimanche 26 octobre a permis de mettre en évidence l’objectif de la 2e édition de « Bastides en fête » qui a été le fil rouge aux 20 bastides participantes du département. Dès dimanche matin, une trentaine de personnes ont participé à une randonnée de 6 kilomètres pour une découverte du patrimoine historique et paysager. La rencontre « Ânartiste » avec la plasticienne Edel Truda et son âne Kraft a apporté un moment poétique et décalé. L’art était à l’honneur sous la halle avec Jean-Pierre Plazas, Rafiou Gbadamassi, Adjoa et Nicole Médail ainsi que dans l’église Notre-Dame avec les tableaux de Masutti. En début d’après-midi, Aymric Faure et Franck Lunven de la compagnie Tmp productions ont présenté un spectacle médiéval comique « Le Franc-tireur de Bagnolet ». La musicienne Célia Gapail a entraîné de nombreux participants dans des pas de danses traditionnelles. « C’est ça la vie de bastide » ont voulu exprimé les organisateurs.