La bibliothèque gérée par le Foyer Rural a rouvert ses portes samedi 1er février en début d’après-midi avec en premier lieu une prestation inédite intitulée « Contes sur tapis » très appréciée par les enfants et les adultes présents. Elle a été suivie d’une intervention par une jeune auteure de Villefranche-du-Queyran à propos de la publication de son premier roman puis d’une conférence qui a évoqué la mémoire de Paul Berato, un écrivain tonneinquais, enseignant à l’école de Lamarque en 1936 et à Tonneins jusqu’en 1943. Les responsables ont détaillé les animations offertes aux élèves de l’école et ont fait part du projet de faire de ce lieu un espace de vie où les échanges et les partages seront la priorité. La bibliothèque sera ouverte le 4e mardi de chaque mois de 16 h 30 à 18 h 30 pour accueillir de nouveaux lecteurs de la commune et des alentours ainsi que les bénévoles souhaitant s’impliquer dans le fonctionnement de cet espace culturel. Renseignements au 06 78 92 83 67 et au 06 77 17 41 54.

Le conseil de la communauté de communes des Coteaux et Landes de Gascogne (CCCLG) s’est tenu lundi 3 février, dans la salle de réunion de la maison communautaire sous la présidence de Raymond Girardi. Le premier point à l’ordre du jour était le débat d’orientation budgétaire (DOB). Il s’est résumé à une introduction par le président, à la présentation des différents graphiques et tableaux par le directeur des services, Dominique Zinck, et des commentaires plus précis par Bernard Massias, vice-président en charge des finances. Un budget toujours à 10 millions « Pour notre collectivité, nous avons une transparence totale » a insisté Raymond Girardi. « Nous allons continuer dans la dynamique actuelle en gérant avec rigueur. La situation financière est stabilisée mais on sait très bien que l’on ne va pas étirer les recettes d’autant plus que l’État se défausse un peu en compensant moins comme pour la taxe d’habitation ». La capacité d’autofinancement de la CCCLG passe à 2 043 462 euros soit une augmentation de 30 % et est de 0,9 année. Les dépenses réelles de fonctionnement augmentent de 3,7 %. En conclusion, le président a insisté : « Les taux de fiscalité seront maintenus notamment pour la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) qu’il aurait fallu augmenter de 7 % ». « 2025 sera donc la 2e année dure pour l’investissement mais 2026 devrait être une année plus détendue » a tenté de rassurer Raymond Girardi. Le budget des investissements pour 2025 se monte à 2 189 500 euros en nouveaux crédits et à 1 966 300 euros en restes à réaliser. « Ce sont des investissements utiles mais pas pour se faire plaisir » a insisté Bernard Massias. Devant des sommes affichées surprenantes pour certains élus comme les 47 700 euros pour le matériel informatique, les 192 000 euros pour le PLUI, Raymond Girardi a promis une grande vigilance sur les dépenses véritables. Les élus ont prolongé la durée d’exécution du PLUI jusqu’au 27 mars 2027.

Au fil des dossiers

Fonds de concours. 19 973 euros à Casteljaloux, 8 548 euros à Labastide ; 30 000 euros à Argenton. Subventions. 79 euros aux Pêcheurs de l’Avance ; 3 000 euros à l’Union sportive de Casteljaloux ; 3 000 euros au Racing club du Queyran ; 3 000 euros à Castel gym ; 359 euros au Moto club d’Antagnac. Sorties scolaires : 1 065 euros aux écoles de Bouglon et Argenton ; 1 200 euros à l’école Sainte-Marie de Casteljaloux ; 555 euros à l’école du Grézet.

La route départementale 143 qui serpente le long du Canal de Garonne entre Fourques et Le Mas d’Agenais est un site paysager touristique fort apprécié. Mais à chaque passage de la rive gauche à la rive droite, il y a un pont. Et ces ponts-là sont en piteux état depuis plus d’un an déjà du fait de l’irrespect des poids lourds par rapport à la limitation du tonnage à 16 tonnes. À titre d’exemple sur la commune du Mas d’Agenais, les ponts du lieu-dit Larrivaux et de l’écluse ont été endommagés, le même jour par un super-lourd arrivant de l’autoroute à destination de Damazan ou de Tonneins. Au grand regret de la gendarmerie et du service routes du Conseil Départemental, il n’a pas pu être identifié. Concernant le pont de Caumont en aval, les désordres sont minimes avec essentiellement des bordures et des accotements. Concernant le pont de Larrivaux, les dégradations sont d’un tout autre niveau car l’ouvrage en lui-même a été endommagé. Une lourde intervention pour réparation de la structure du pont sera nécessaire. Le questionnement récent du Conseiller Départemental Aymeric Dupuy auprès du service routes a confirmé les entretiens de Pierre Goudin, responsable du secteur pour le Conseil Départemental, avec Claude Lagarde maire du Mas d’Agenais. Le Service Ouvrage d’Art du Département va réaliser, prochainement, une inspection détaillée des ouvrages pour caractériser la teneur des travaux. La programmation des travaux sera faite une fois la teneur et surtout le coût prévisionnel des travaux identifiés. Pour le pont de Caumont, les travaux vont être programmés au cours de 2025. Pour le pont de Larrivaux, ses abords ont été protégés par des glissières en béton armé provisoires et le secteur est sous surveillance spécifique pour la sécurité des usagers. De 16 tonnes à 3,5 tonnes « Au regard de l’irrespect par les poids lourds de la limitation de tonnage et le risque avéré sur l’intégrité des ouvrages, un programme de sécurisation spécifique pour les deux ponts de Larrivaux et de l’écluse a été lancé » a confirmé Pierre Goudin.

La limitation de tonnage des ponts sur la Départementale 143 a été rabaissée à 3,5 tonnes. Au cours du premier trimestre 2025, une signalisation verticale spécifique va être posée avec renforcement de la limitation de tonnage et identification du gabarit de largeur. Elle sera accompagnée par une présignalisation renforcée en amont des ouvrages ainsi que pour l’ouvrage de Caumont par une signalisation spécifique pour le fonctionnement de la raquette de retournement rendue possible grâce à la présence d’une voie communale. Une opération globale à 140 000 euros « Nous mettrons en place des gabarits de limitation de largeur à 2,60 m sur chaque ouvrage avec un gabarit prenant en compte les bordures d’accompagnement en béton » a détaillé le service routes. « C’est une opération globale à quasiment 140 000 euros qui sera mise en œuvre sur 2025-2026. Ce coût ne prend pas en compte les travaux de reprise des 2 ponts de Larrivaux et de l’écluse à la suite des chocs ».