Le restaurant « Chez Marcel » à la halte nautique communautaire en bordure du canal de Garonne va rouvrir jeudi 13 mars à midi. « Et il me tarde de retrouver la clientèle après notre pause hivernale commencée le 20 décembre » a avoué mercredi 5 mars en milieu d’après-midi Marcel Boudia, gestionnaire de l’établissement depuis avril 2024. Avec son épouse Joëlle et Vivien Delbrayelle son cuisinier en second, ils mettaient la dernière main au nettoyage et à la préparation de la réouverture. « Les nombreuses réservations tout au long de la première année d’exploitation m’ont procuré beaucoup de bonheur avec les différentes rencontres venues du monde entier par le Canal et par la Voie Verte » a avoué le cuisinier. « La clientèle recherche le calme, la tranquillité du site et la bonne cuisine ». Concernant les menus, Marcel Boudia va reconduire les seiches à la plancha, les chipirons, le cochon noir de Bigorre, le foie gras, un merlu pour deux et beaucoup d’autres. Un grand écran sera disponible pour les retransmissions de la fin du Tournoi des six nations et le Top 14.

Ouverture du restaurant « Chez Marcel »

En mars : du mardi au dimanche uniquement le midi et le samedi soir. En avril : du mardi au dimanche uniquement le midi avec les vendredis et samedis soir. À partir du mois de main : du mercredi au dimanche, les midis et soirs. Réservations au 05 53 79 92 41.

La bibliothèque gérée par le Foyer Rural a rouvert ses portes samedi 1er février en début d’après-midi avec en premier lieu une prestation inédite intitulée « Contes sur tapis » très appréciée par les enfants et les adultes présents. Elle a été suivie d’une intervention par une jeune auteure de Villefranche-du-Queyran à propos de la publication de son premier roman puis d’une conférence qui a évoqué la mémoire de Paul Berato, un écrivain tonneinquais, enseignant à l’école de Lamarque en 1936 et à Tonneins jusqu’en 1943. Les responsables ont détaillé les animations offertes aux élèves de l’école et ont fait part du projet de faire de ce lieu un espace de vie où les échanges et les partages seront la priorité. La bibliothèque sera ouverte le 4e mardi de chaque mois de 16 h 30 à 18 h 30 pour accueillir de nouveaux lecteurs de la commune et des alentours ainsi que les bénévoles souhaitant s’impliquer dans le fonctionnement de cet espace culturel. Renseignements au 06 78 92 83 67 et au 06 77 17 41 54.

Mercredi 29 janvier en début d’après-midi dans la bibliothèque municipale, les archéologues Romane Martin et Axel Fleury ont présenté au maire Jacques Verdelet, à Wendy Bougraud, responsable du service patrimoine du Conseil Départemental et aux bénévoles du Foyer Rural, le rapport des fouilles faites à l’église de Saint Juin au cours de l’été. Ce rapport très détaillé dévoile la datation de la construction de l’édifice au XIIIe siècle. Une monnaie trouvée à la base d’un pilier utilisée à l’époque d’Édouard 1er Duc d’Aquitaine de 1252 à 1272 confirme la datation. Par ailleurs la présence de deux carrelages séparés par une couche de terre peut justifier deux niveaux de circulation et des périodes d’abandon et de réoccupation de cette église pour des raisons encore inconnues. L’étude du bâti laisse apparaître l’utilisation de 3 sortes de mortier, des matériaux de réemploi et des trous placés à espaces réguliers dans les façades nord et Ouest. L’hypothèse est faite de la possible présence d’une nef latérale et d’une construction à l’entrée du porche. Les archéologues ont trouvé également des ossements humains, des fragments de poteries, de la faïence, du verre et autre mobilier. Mais cette église typique du milieu rural n’a pas révélé tous ses secrets. C’est la raison pour laquelle les archéologues envisagent de poursuivre les recherches en 2025 et de prospecter avec un radar le pourtour du bâtiment désaffecté afin de déceler d’autres vestiges et de procéder à de nouvelles fouilles en 2026. Les chantiers de jeunes bénévoles reprendront en juillet et en août pour restaurer le porche. L’association girondine Adichats est d’ores et déjà à la recherche d’un tailleur de pierre et de bénévoles. Un appel est lancé aux volontaires locaux. « Il est important de rappeler que la cloche de cette église date de 1687 et qu’elle est classée monument historique. L’abbé Graciolet a mis fin à son activité en 1792 et serait devenu maître d’école dans la commune » a conclu Jean-Marie Richon raconteur de pays

C’est au cœur du village dans la salle municipale que s’est tenu un premier stage d’initiation théâtrale pour les jeunes de lundi 21 à mercredi 23 octobre. Alexia Gallesio, comédienne, était l’animatrice de cette animation soutenue par la section théâtre du foyer rural. Pendant ces trois jours, les artistes en herbes se sont initiés à l’art théâtral. Les thématiques étaient : la découverte, l’expression et l’improvisation avec pour simple objectif Le Jeu. La première journée s’est ouverte par les présentations et s’est poursuivie par la prise de parole au milieu du groupe, la découverte et l’appropriation de l’espace scénique. La deuxième journée a été consacrée à la création d’un personnage et à son incarnation. Lors de la troisième journée, des improvisations en duo ont été présentées à partir des personnages de la veille. C’est devant les familles que les jeunes artistes se sont exprimés avec enthousiasme sous la forme d’une improvisation. Un prochain stage se déroulera pendant les vacances de février. Contacter au 06 48 61 86 67 et au 06 78 92 83 67.

L’église de Saint Juin date-t-elle du XIIe ou du XIIIe ? « Rien n’est sûr à ce jour » ont confirmé, samedi après-midi 28 septembre, les deux archéologues présents pour le chantier de fouilles au niveau du porche d’entrée. Romane Martin et Axel Fleury interviennent pour l’association girondine Adichats à la demande de la section patrimoine du Foyer rural afin de réfléchir aux travaux à réaliser sur le porche en 2025 avec les chantiers bénévoles. Le foyer rural a obtenu pour le chantier officiel de fouilles une subvention de 700 euros du Conseil départemental et 300 euros de la municipalité. Samedi après-midi, les deux archéologues étaient contents de leurs trouvailles du moment après avoir enlevé une quantité importante de terre. Ils venaient de découvrir le niveau du sol primitif, les fondations médiévales, deux bases de piliers de part et d’autre et les deux niveaux de dallage qui recouvrent l’intérieur de l’église. « On va comparer nos découvertes avec des églises du secteur pour essayer de dater officiellement Saint Juin » ont conclu les deux chercheurs.