«Chaque année, je vous parle de la manière dont nous essayons de préserver la qualité des services publics. Mais chaque année aussi, je vous explique le paradoxe dans lequel nous place l'Etat en réduisant nos ressources et en augmentant nos responsabilités». C'est en fervent militant de la défense des services de proximité que le maire Pierre Imbert a axé son discours de la cérémonie des vœux municipaux, samedi 20 janvier en fin de matinée, dans la salle des fêtes des Mirannes. Ce que réserve 2024 «L'éclairage public est éteint entre 22 heures et 6 heures du matin pour économiser l'énergie» a rappelé Pierre Imbert. La rénovation des rues du village sera poursuivie. Les toitures de la mairie, de la salle des fêtes et de l'église seront nettoyées. La façade de l'édifice religieux sera rénovée. Le bardage du foyer rural sera changé. Dans le cadre de l'écoulement des eaux pluviales (GEPU), le fossé vers l'aqueduc sera reprofilé. «Un questionnaire pour un distributeur de pains dans le village a été distribué à la population» a insisté le maire en précisant aussi l'antenne pour la réception de la téléphonie en 4G était opérationnelle. Avant la partie beaucoup plus festive et dînatoire, Pierre Imbert a souhaité la bienvenue aux nouveaux Caumontais et a remercié le personnel communal.

«La tournée de "Tout bascule" se poursuit et s'achèvera le samedi 4 mai à domicile à Caumont» a reconnu Sébastien Laffargue, le président de La Rampe caumontaise, dans la lettre d'information de la troupe de théâtre amateur publié fin décembre. Les prochaines représentations seront à Lamothe-Landerron le 21 janvier, à Noaillan (33) le 17 février, à Aiguillon le 1er mars, à Saint-Michel-de-Lapujade le 16 mars, à Pindères le 23 mars, à Saint-Laurent-de-Neste (65) le 13 avril. «Frou-frou les bains» Le titre de la future pièce de théâtre qui va succéder à Tout bascule a été dévoilé par Sébastien Laffargue. «Il s'agit de "Frou-frou les bains", une parodie d’opéra-bouffe, signée par Patrick Haudecoeur, un maître contemporain de la comédie déjantée assaisonnée de notes burlesques. Voilà deux mois que nous travaillons chant, chorégraphie, gags, quiproquos, décors, et costumes d’époque. L’ensemble des comédiens de Tout bascule sera sur scène avec deux nouvelles recrues : Joëlle Rodriguez et Marie-Ange Manzanares». Agenda de la Rampe caumontaise. Vendredi 26 janvier à 20 heures, assemblée générale dans la salle du foyer rural; samedi 25 mai à 20 heures, soirée de l'atelier théâtre des enfants; samedis 23 et 30 Novembre à Caumont, deux premières représentations de Frou-frou les bains.

La 22e assemblée générale de l'association culturelle Caumont et son histoire s'est tenue samedi 18 novembre en matinée dans la maison du Patrimoine en présence d'une quarantaine d'adhérents et amis. La municipalité était représentée par le maire Pierre Imbert et son adjointe Aline Cartron. Le président, Christian Chevanne, a rappelé les temps forts de l'année écoulée avant le rapport statutaire du trésorier Jacques Relion qui s'est soldé par un léger déficit de 377,21 €. «Caumont et son histoire» a participé à plusieurs animations en partenariat avec d'autres associations de la commune comme la marche rose le dimanche 22 octobre. À cette occasion, la somme de 640 € a été collectée en soutien à l'opération Octobre rose. Activités en 2024 «Pour 2024, c'est reparti avec les animations traditionnelles. Mais le temps fort devrait être la ronde des fours à pain entre Caumont et Bouglon, le dimanche 7 juillet 2024 en partenariat avec les 4 vents du Bouglonnais qui gère eux aussi un vieux four à bois» a présenté Christian Chevanne. Le Deuch Caumont club pourrait assurer une navette entre les deux communes. Le bureau de Caumont et son histoire a été reconduit dans son intégralité. Un projet de financement d'une boîte à dons va être déposé pour le budget participatif du Conseil Départemental.

«Installée et aussitôt disparue». Pierre Imbert, le maire avait du mal à cacher sa colère, samedi matin. Une des deux silhouettes de piétons sur le passage devant l'école venait d'être arrachée et emportée dans la nuit. «Il est encore temps que l'auteur des faits la ramène avant la plainte» a déclaré le maire.

C'était une inauguration des grands jours, mercredi 20 septembre en matinée, sur la propriété de Pascal Laffitte, agriculteur depuis 2002 dans la plaine de Varennes. Élus, Direction départementale des Territoires (DDT), Val de Garonne Agglomération (VGA), Chambre d'agriculture et professionnels avaient été invités en nombre par la société Ombréa pour découvrir une première dans le département : un site agrivoltaïque sur une parcelle maraîchère. Le démonstrateur installé va protéger une parcelle d'asperges de 1 800 m² pour limiter l'impact des aléas climatiques et préserver les futures récoltes.

"Un microclimat optimal"

La société Ombréa était représentée mercredi par Christian Davico, un de ses cofondateurs. Sur le site agrivoltaïque de Varennes sont installées, à cinq mètres de hauteur, 8 rangées comprenant chacune 18 panneaux solaires dont les deux tiers sont amovibles. Les fondations respectent le sol sans ancrage béton mais avec des vis de terre. Le pilotage Ombréa active les panneaux de façon automatisée en les déployant pour apporter le bon taux de lumière et moduler les paramètres climatiques de la parcelle. Tous les engins peuvent travailler dessous sans encombre. La structure va accueillir tout autour des bâches pour transformer la parcelle en mini-serre. Pascal Laffitte était à l'affût de solutions innovantes pour réduire les risques liés aux intempéries et améliorer la qualité de ses rendements. «Pour l'asperge verte, la problématique c'est le gel de printemps» a-t-il reconnu. «Le pilotage active le fonctionnement des panneaux et vise le maintien d'un microclimat optimal pour la croissance des asperges, ainsi qu'une économie d'eau et la production d'énergie renouvelable» lui a répondu Christian Davico. «Sans perdre de vue que la priorité c'est la production. On veut avoir des projets qui ont du sens et vertueux». Un suivi scientifique sera coordonné entre Ombréa, la Chambre d'Agriculture (47) et Pascal Laffitte sur 5 ans. Le maire Pierre Imbert s'est félicité de voir un tel projet sur la commune articulé autour de trois enjeux clés : la nature, la proximité et la culture.