«Un monde sans abeilles, n'y pensons pas ! Elles sont indispensables à notre agriculture.» À n’en pas douter le message est passé, mardi matin 14 novembre, auprès des élèves de l'école Louise Michel. La séance découverte pour la classe de PS-MS de Noémie Puigrenier et celle de GS-CP de la directrice Nathalie Fleury était animée par le club apicole de l'association Protégeons et Dynamisons nos villages (PDV) de Villefranche-du-Queyran. La présidente Emeline Galabrun était accompagnée de Jean-Luc Castang, référent apicole et des apiculteurs Kelly Guipont, Férédéric Bassan et Claude Tétou. Les deux classes l'une après l'autre Le maire Jean-Marie Gouyou représentait Raymond Girardi, président de la communauté de communes (CCCLG). Les petits de la classe de Noémie Puigrenier avaient invité Titou le hibou, leur mascotte. Dans la chronologie de l'animation pédagogique, il y a eu une courte vidéo sur les abeilles avant de passer à la structure d'une ruche avec les plaques de cires alvéolées. Les écoliers ont été impressionnés par la combinaison intégrale des apiculteurs. Même les maîtresses en ont enfilé une. Et puis bien sûr, l'animation s'est terminée par la séance dégustation avec du miel de lavande, de nectars et de fleurs sauvages que les petits écoliers ont apprécié sans modération.

«Nous avons un marin parmi nous». L'annonce du maire Jean-Marie Gouyou à la fin de la cérémonie de commémoration, samedi 11 novembre en fin de matinée, n'a surpris aucun des nombreux participants. Tous avaient remarqué la présence d'un militaire en tenue d'apparat de Second maître officier marinier avec la casquette blanche. «Il s'agit de Romain, un enfant de la commune actuellement incorporé dans l'unité des sous-marins nucléaires français lanceurs d'engins basé à l'Ile longue à Brest. L'État-Major de la Marine Nationale leur a demandé d'être présents lors des cérémonies de commémoration dans leur commune de naissance» a déclaré le maire. Le parcours du marin de 33 ans Romain est rentré sur dossier via un centre de recrutement de la Marine. Il a ensuite suivi une formation à Cherbourg après laquelle il a intégré l'Arsenal de Brest. Depuis 14 ans, il occupe la fonction de cuisinier, boulanger, pâtissier dans l'unité des sous-marins. Romain est actuellement affecté sur Le Triomphant. «En période à terre, nous suivons des mises-à-niveau mais en mission nous plongeons pendant 70 jours sans escale» a précisé le marin. «Chaque mission est déclarée réussie lorsque nous ramenons l'intégralité des missiles embarqués» a reconnu Romain. Il devait rejoindre Brest dès la fin de la cérémonie.

À l'occasion de la cérémonie du 11 novembre, Jean-Pierre Plazas, artiste et homme de théâtre local, a exposé une série de tableaux sur la guerre de 14-18. «Je les ai peints entre 2014 et 2018 pendant que les élèves des cours de théâtre lisaient des lettres de Poilus dans la chapelle Saint-Benoît de Marmande».

«Aouh, aouh, aouh». C'est à grand renfort de cris d'effarouchement et de bruits de casseroles que les participants ont sillonné les rues du village jusqu'aux trois entrées du village, mardi soir 31 octobre. La 2e édition de la reprise de la tradition de la conjuration du renard avec une organisation de l'association des parents d'élèves du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) a été un succès. À la tombée de la nuit, ils étaient nombreux petits et grands costumés à suivre Gilles Badoc dans la tenue de conjureur avec un béret, une cape et un long bâton. Les participants ont pu tout au long de la soirée lire les reproductions des écrits de Léopold Dardy, curé, collecteur de textes traditionnels et écrivain, qui a décrit la conjuration du renard avec force détails dans le tome II de l'«Anthologie Populaire de l'Albret». De la porte de La Réunion, à celle d'Anzex en passant par celle de Leyrits, tout a été dit en occitan par Gilles Badoc pour bouter le renard hors du Queyran. Le temps fort de la soirée, à la porte d'Anzex, restera, pour les enfants, la distribution des friandises offertes par Josiane Chopis, maire de cette commune qui fait aussi partie du RPI. Vin chaud, soupe à la citrouille, grillades et mias en dessert étaient au menu du repas sous la halle en fin de soirée.

L'association des parents d'élèves du regroupement pédagogique intercommunal (Villefranche-Moncassin-La Réunion) avait repris l'an passé la tradition de la conjuration du renard. Devant le succès rencontré, la 2e édition aura bien lieu cette année, mardi soir 31 octobre, veille de Toussaint. C'est en 1999 que l'ancien maire Jean-Marie Balout et son équipe avaient organisé la première édition de la conjuration du renard, une tradition pour chasser le canidé des poulaillers de la commune. «Nous faisons revivre une tradition locale pour affirmer notre choix de ne pas fêter Halloween» disait-il à l'époque. Dès la tombée de la nuit, les villageois se regrouperont avec de très nombreux enfants et adolescents costumés sur la place de la halle. Ils sillonneront les rues du village derrière le conjureur du renard vêtu d'un béret et d'un long bâton. Il intimera le renard de fuir le village pour gagner d'autres contrées. Le conjureur prononcera ces phrases en occitan aux quatre entrées du village. Tous les enfants feront un maximum de bruit avec des casseroles pour chasser l'animal. Le programme. À 17 h 30 : divers ateliers; à 18 h 30, début de la conjuration suivie d'une soupe à la citrouille avec grillades, fromage et dessert et vin chaud. réservations au 06 86 55 12 59 et au 06 16 46 34 75.