La communauté de communes des Coteaux et Landes de Gascogne (CCCLG) possède une zone d’activité économique sur le nord-est de la commune de Bouglon entre la Départementale 933, la route de Birac et la rivière Avance en limite avec la commune de Sainte-Marthe. Elle comprend actuellement 26 hectares dont 9 sont en zone inondable. Mercredi 23 juillet en début d’après-midi, Raymond Girardi, président de la CCCLG et José Balaguer maire de la commune avaient convoqué la presse sur le site même pour présenter les évolutions. « Les 9 hectares en zone inondable vont être remplacés par 9 non inondables dont 6 achetés à l’agriculteur Jean Griso et 4 à Claude Ménara » a précisé Raymond Girardi. « Une voie centrale d’accès à la zone a été aménagée au départ de la route de Birac. Un transformateur électrique sera installé par Enedis sur une ligne de 20 000 volts et le syndicat des eaux de Cocumont va approvisionner le site en eau potable ». Trois petites entreprises ont déjà pris contact pour s’installer sur cette zone économique avec accès direct au péage autoroutier.

Depuis jeudi 26 juin en fin d’après-midi, c’est au 57 route de la métairie devant la salle des sports que se trouve dorénavant le poumon des animations. L’espace Foirail venait d’être inauguré en présence de très nombreux habitants et des élus municipaux. Parmi les personnalités figuraient Michel Gouriou le Sous-Préfet, Michel Masset le sénateur, Hélène Laporte la députée, Sophie Borderie la présidente du Conseil départemental, Julie Castillo et Aymeric Dupuy les conseillers départementaux du canton, Raymond Girardi le président de la communauté de communes (CCCLG), Catherine Ges pour la Caisse d’allocations familiales (CAF). De nombreux maires de la CCCLG étaient aussi présents. « Cette petite cathédrale est et sera un bâtiment communal destiné et ouvert à toutes et à tous dans le respect et le bien-être de nos communes respectives » a déclaré le maire José Balaguer dans son discours. « La construction de cet Espace du Foirail a duré plus d’un an. C’est une construction bioclimatique qui utilise des matériaux biosourcés ». Il sera géré par la fédération interdépartementale des associations du Bouglonnais (FIAB) cœur battant du projet, présidée par Eric Picharles. « Le pari de transformer un bâtiment un peu âgé en un lieu qui concentre les services à la personne, un lieu de rencontre pour les associations et un lieu culturel a été réussi » a reconnu Sophie Borderie. Ce bâtiment multifonction accueille donc : un service de la Poste, une bibliothèque moderne, une salle informatique, un local destiné aux infirmiers et infirmières, une salle pour accueillir les associations du secteur et un espace de vie sociale. « Ce n’est pas qu’une inauguration symbolique mais un engagement concret pour la qualité de vie » se sont félicités Serge Dupuy et Jean-Louis Wagner pour la FIAB. « Les 12 actions identifiées prouvent l’universalité ouverte à tous » a retenu Catherine Ges. Tous les autres intervenants ont souligné le lien social de ce lieu « conçu par et pour les Bouglonnais ». « C’est une très belle façon de terminer son mandat de maire » a conclu le Sous-Préfet.

Depuis 6 heures au petit matin de dimanche 22 juin, une animation toute particulière régnait au cœur du village : les boulangers s’affairaient devant le vieux four à bois pour façonner les boules de pâte qui devaient être cuites à l’ancienne. Michel Boussuge, boulanger retraité et bénévole du jour pour l’association « Les quatre vents du Bouglonnais » organisatrice de cette fête annuelle, partageait son savoir-faire avec des outils traditionnels. Il y avait aussi comme deuxième boulanger Jérôme Vigneau et comme apprenti son fils Maxime actuellement étudiant au lycée professionnel de Talence. Depuis mercredi 18 juin, le four avait été mis en chauffe chaque jour par Robert Beaujardin, le président des quatre vents du Bouglonnais qui a rappelé : « ce four est resté sans activité pendant 50 ans et a repris du service en 2019 ». Deux fournées de 90 pains ont été cuites dimanche matin et ont trouvé preneurs dès la sortie du vieux four. Après le repas auberge espagnole à midi, une animation musicale avec danses en lignes a été proposée par l’association Amicalement vôtre.

Reine Baragnon, « le livre d’histoire de Bouglon », A 104 ans. Après avoir fêté son centenaire le 27 mai 2021 en pleine période Covid, le maire José Balaguer a souhaité marquer, comme chaque année son anniversaire lundi 26 mai. Une partie du conseil municipal ainsi que Maryse, l’ancienne secrétaire de mairie, et Marie l’ancienne aide-ménagère sont allés lui souhaiter un bon anniversaire à la maison de retraite de La Barthère à Casteljaloux où elle réside depuis presque 3 ans. Une dizaine de personnes dont un de ses neveux et l’animatrice, Florence, ont partagé un succulent gâteau préparé par la cuisinière de la maison de retraite. Reine Baragnon a profité de l’occasion pour raconter de nombreuses anecdotes et notamment son périple à vélo jusqu’aux Pyrénées pour aller retrouver son amoureux. Elle a également raconté ses nombreuses sorties dans les bals des environs où elle adorait la danse et l’ambiance. Reine Baragon a été secrétaire de mairie avant d’être la trésorière du club des aînés jusqu’en 2007. Rendez-vous a été pris par tous pour fêter ses 105 ans en 2026.

« Et un projet agrivoltaïque de plus sur la commune qui en compte déjà trois ! » C’est bien ce qui est ressorti de la réunion publique de lundi 5 mai en fin de journée dans la salle Marie Dupiol. Antonin Fouré et Paul Streichenberger, chefs de projet développement photovoltaïque de la société Unit-e, ont animé la réunion en présentant le projet technique et en essayant de répondre aux inquiétudes de la quarantaine d’habitants. Parmi eux le maire José Balaguer a fait part de la position du conseil municipal qui s’est prononcé contre chacun des projets à l’étude. « Le grand projet de la CCCLG de 1 200 hectares à Allons suffirait pour produire de l’électricité pour tout le département et bien plus » a regretté le premier édile. Le projet présenté par la société Unit-e a une surface brute de 15 hectares chez Irène et Francis Blouin. La parcelle servait auparavant de piste d’aérodrome. L’usage à venir serait celle d’un agrivoltaïque ovin. La zone serait compatible pour l’installation d’une centrale au sol de 7 MWc. « Des zones humides pédologiques et floristiques ont été identifiées sur la zone et donneront lieu à la mise en place de la séquence éviter, réduire, compenser » a reconnu Antonin Fouré. « Plusieurs espèces d’oiseaux patrimoniaux protégés ont été observées comme la cisticole des joncs. L’habitat de cette espèce sur le terrain entraînera également la séquence évoquée précédemment ». Aymeric Dupuy, maire du Grézet et conseiller départemental, s’est félicité de la tenue de la réunion publique. Il a malgré tout marqué son opposition à de tels projets : « On est en train de manger le territoire et ce sera un véritable gruyère avec des agriculteurs bernés ». Les pollutions visuelle, sonore et odorante ainsi que l’impact sur le foncier et la santé ont donné lieu à des échanges parfois tendus entre les deux chargés de mission et les habitants. Anthony Chevalier, riverain immédiat du parc agrivoltaïque, ne s’est pas prononcé contre mais a déclaré : « Tout le monde a besoin de comprendre les enjeux. Je veux juste que tout soit connu afin de dormir tranquille ».

Le planning estimatif du projet

De janvier 2024 à juillet 2025 : phase de développement. Deuxième semestre 2025 : dépôt du permis de construire et phase d’instruction jusqu’en juillet 2026. De juillet 2026 à janvier 2027 : phase de financement après l’obtention du permis de construire. Premier trimestre 2027 : début du chantier. Fin 2027 : fin du chantier et mise en service pour une exploitation pendant 40 ans.