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ONF

  • Au Mas d'Agenais : René Séger, garde de l'ONF, prend sa retraite

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    Dans les discours des maires du Mas d’Agenais, de Sainte-Marthe, de Caumont et de Fourques pour les cérémonies des vœux municipaux, il y a eu un point commun : l’hommage avec parfois remise d’un cadeau à René Séger, technicien forestier territorial de l’Office National des Forêts (ONF), pour son départ à la retraite. C’est officiellement depuis le 1er janvier 2025 que celui qui avait été affecté au secteur du Mas d’Agenais le 1er juillet 2015, a fait valoir ses droits à la retraite. Mais mercredi 22 janvier au petit matin, René Séger était toujours là devant la maison forestière de La Passère avec son uniforme officiel couleur sapin. Il s’était engagé d’accueillir pour une dernière journée de formation des élèves du lycée professionnel de Bazas. Mercredi, ils étaient donc 10 élèves de la classe de première année BTS gestion forestière martelage avec leur professeur Erika Bouillon. Trois collègues de René Séger étaient aussi présents : Paul Haettel, chef de l’unité territoriale Roquefort-Lot et Garonne, Philippe Douin et Eric Raffin de Fargues-sur-Ourbise. Avec son affectation sur le secteur du Mas, René Séger avait pour mission d’intervenir sur les six communes composant le massif forestier communal du Mas d’Agenais, de Sénestis, de Caumont, de Fourques, de Sainte-Marthe, de Sainte-Gemme. La forêt des Gontauds à Moncassin et Le Pech de Berre à Nicole faisaient aussi partie de son territoire. Dans toutes ces forêts, René Séger en était le gestionnaire pour mettre en application des coupes avec le marquage et le martelage comme mercredi, les travaux et les plantations éventuelles. René Séger qui arrivait de sa Lorraine natale, avait de nombreux objectifs pour son territoire d’affectation. « Mais contrairement aux forêts de l’Est avec de grandes futaies, la gestion n’est pas transposable à celle du Mas d’Agenais » a-t-il constaté. « La forêt du Mas est vieillissante et dépérissante avec des problèmes sur les chênes depuis la sécheresse de 2022. Il va être important de régénérer avec de nouvelles essences en fonction du dérèglement climatique » a-t-il lancé, mercredi.

    Le successeur de René Séger comme technicien forestier territorial de l’ONF, est actuellement en poste à Pau mais il est originaire du département. René Séger a décidé de rester au Mas d’Agenais avec son épouse après son départ en retraite. Il gardera toujours un œil avisé sur le massif communal mais il la parcourra désormais en promeneur, en vététiste et bien sûr en chercheur de champignons.

  • A Sainte-Marthe : Des coupes rases en forêt communale, oui mais pourquoi ?

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    Les coupes rases de cette fin d'hiver dans le massif forestier n'ont pas échappé aux utilisateurs de la forêt qu'ils soient promeneurs et vététistes. Il y en a une d'une superficie d'un hectare dans Sénestis en bordure de la départementale 289 juste avant l'aire de repos de l'A62 et une autre un peu plus à l'intérieur dans Sainte-Marthe. C'est sur cette dernière parcelle que René Séger, agent patrimonial de l'Office national des Forêts (ONF), a présenté, vendredi matin 8 mars, le pourquoi de ces coupes rases qui vont rester pendant quelque temps en régénération naturelle. «Ces coupes concernent exclusivement du chêne rouge d’Amérique âgé d'environ 50 ans» a déclaré René Séger. «C'est un problème sanitaire car les arbres ont des pourritures racinaires qui remontent le long du tronc. Ces pourritures sont dues à l’asphyxie des racines par un excès d’eau durant la période hivernale. Une fois les racines endommagées, les arbres tombent et cassent tout sur leur passage, essentiellement les chênes de pays». L'agent de l'ONF a précisé que le bois perd ainsi de sa valeur car il faut purger 1 à 2 mètres de bois pourri sur chaque grume. «Le bois des chênes rouges a une croissance très rapide d’où une tendance à supplanter les chênes autochtones. C'est une espèce qui fructifie abondamment et devient envahissante. L’idéal, après la récolte de ces chênes rouges, serait de l’éliminer par broyage des racines, et de planter d’autres espèces comme le chêne pubescent, susceptible de résister au changement climatique» a insisté René Séger. «Sur la coupe rase de Sainte-Marthe près de 500 m³ de grumes vont être retirés. Les bois exploités fournissent donc des grumes pour les scieries ainsi que du bois de chauffage et du bois énergie pour les chaufferies à bois» a expliqué Le garde de l'ONF. Il a d'ailleurs montré que le fil du bois des grumes coupées noircissait. Cette vente de bois représente une source de revenus pour les communes. Pour les 500 m³ coupés à Sainte-Marthe, un devis d'achat de 24 000 € a été proposé à la municipalité.