L’association Rembrandt au Mas ! a organisé mardi 1er juillet une conférence de Monique Dollin du Fresnel, sur Pierre Paul Riquet et l’histoire du canal du Midi. Monique Dollin du Fresnel est romancière, auteur de biographies historiques récompensées, descendante de Pierre Paul Riquet et conservatrice en chef de la bibliothèque de Sciences Po et chargée d’enseignements à Sciences Po Bordeaux et aux universités de Bordeaux. Le Canal royal du Languedoc a été baptisé canal du Midi en 1789 par les Révolutionnaires. Devant une cinquantaine de personnes, la conférencière a présenté tout d’abord Pierre Paul Riquet, seigneur de Bonrepos, né en 1609 à Béziers dans la province de Languedoc et fermier général des gabelles. « Le chantier du canal du Midi a été le plus grand chantier après Versailles sous Louis XIV. Son édit de création a été signé le 13 octobre 1666 ». L’eau provenant de la Montagne Noire par des rigoles vers le bassin de Saint-Ferréol était dirigée ensuite vers le seuil de Naurouze, limite de partage des eaux entre l’Atlantique et la Méditerranée. Pierre Paul Riquet est finalement décédé le 1er octobre 1680 quelques mois avant l’inauguration du canal du Midi le 15 mai 1681. Les crues de la Garonne et les étiages sévères ne permettaient pas une navigation assurée depuis Toulouse jusqu’à Bordeaux. C’est pour cela qu’à partir du XIXe siècle, le canal latéral a doublé la Garonne sur 193 kilomètres en prolongeant le canal du Midi pour fournir une voie navigable de l’océan Atlantique à la mer Méditerranée. L’ensemble des deux canaux est dénommé « Canal des Deux Mers ». Le projet de Canal de Garonne a été confié par l’État à l’inspecteur Divisionnaire des Ponts et Chaussées Jean-Baptiste de Baudre. La construction a débuté en 1838 et le Canal latéral à la Garonne a été inauguré en 1856. « L’erreur a été de confier la gestion des deux canaux aux frères Péreire qui avaient en charge l’installation de la ligne de chemin de fer entre Bordeaux et Toulouse » a conclu Monique Dollin du Fresnel pour expliquer pourquoi le Canal des deux mers a perdu en activité.

Le vernissage de la 13e édition de l’exposition « Art actuel » dans l’église Saint-Martin a eu lieu samedi 12 juillet en fin de journée dans l’église Saint-Martin. Tous les artistes étaient présents avec les responsables de l’association culturelle, ainsi que Daniel Farrugia, maire adjoint de la commune. « Cette 13e édition a une teneur particulière puisque c’est la première après la disparition de l’ancien président fondateur de l’exposition Jean-Paul Gondelon. La fédération intercommunale des associations du Bouglonnais (FIAB) a redonné un élan à l’association culturelle en mutualisant les forces » a déclaré Marie Josée Cabau dans son discours d’accueil. « Cette exposition est d’une très grande qualité dans ce lieu magique dédié à la diffusion de l’art en milieu rural ». « Même dans les petits villages, il y a des choses importantes. Poussignac serait-elle la capitale de la culture dans la communauté de communes ? » a lancé Daniel Farrugia. Une tombola permettra de gagner une magnifique sculpture de Joëlle Pebereau-Lalubin. Renseignements au 06 82 43 22 29.

L’exploration pédestre des paroisses du diocèse d’Agen, par Mgr Alexandre De Bucy, s’est poursuivie jeudi 3 juillet par celle de Saint-Vincent-de-Garonne qui devait être l’avant-dernière avant celle de Sainte-Bernadette-en-Bruilhois le lendemain. Le Val de Garonne rive gauche de Samazan au Mas d’Agenais en passant par Fourques-sur-Garonne et Caumont était au programme de la journée. L’évêque était accompagné de l’abbé Ioan Cochior et d’une vingtaine de personnes. Lors de la matinée, Mgr De Bucy a rendu visite en présence du maire Bernard Monpouillan, au départ de Samazan, aux résidents de l’Ehpad de Pardiac où l’attendait un copieux petit-déjeuner. La bénédiction d’une croix, la visite à Fourques de l’élevage de vaches bordelaises chez Cyril Laffargue, la halte nautique communautaire à Pont-des-Sables, la présentation des arbres des nouveau-nés par le maire Jacques Bilirit dans le parc municipal, ont été les différentes étapes matinales avant le pique-nique en bordure du Canal de Garonne. En début d’après-midi, Mgr De Bucy et ses accompagnateurs se sont arrêtés à la ferme de Cédric Lamothe spécialisée dans l’élevage des poulets label rouge en plein air. Le groupe des randonneurs a ensuite pris la direction du port de Caumont. Et là petite entorse à l’exploration pédestre des paroisses, c’est en bateau que Mgr De Bucy a rejoint Le Mas d’Agenais. Le pilote n’était autre que l’abbé Ioan Cochior. Un deuxième bateau complétait l’expédition. Le passage de l’écluse 44 était au programme avant le débarquement devant la halte nautique. La découverte du village patrimonial a conduit l’évêque vers l’Ehpad de Venteuilh pour une rencontre avec les résidents. La raconteuse de pays Chantal Beaucourt a accueilli l’évêque dans la collégiale pour la présentation du tableau de Rembrandt avant la messe célébrée en présence d’un grand nombre de fidèles. Un apéritif dînatoire a terminé cette journée au cœur de la paroisse Saint-Vincent-de-Garonne. « Marche ou bateau ? » Au final de la journée, Mgr De Bucy n’a pas eu de préférence tout en citant des passages de la Bible.