Ils étaient plus d'une cinquantaine au pied de l'église de Saint-Martin, samedi matin 13 mai, à ouvrir le programme de la journée champêtre par une randonnée de 5,5 kilomètres. Avec le repas de midi, les animations et le concert dans l'église, tous les bénéfices seront reversés pour la sauvegarde de l'édifice.

La date du dimanche 21 mai est cochée depuis de longs mois sur l'agenda des 45 écoliers des deux classes de CM2 de Yann Denonfoux-Pourret et de CE2-CM1 de Philippe Geneste. Date à laquelle l'effervescence sera à son comble, car vers 21 h 45 dimanche, le car arrivant de la gare de Bordeaux Saint-Jean se garera devant la salle des fêtes. C'est alors que les 45 correspondants alsaciens du village jumelé de Biesheim , se tiendront là devant eux. Ils resteront dormir dans les familles en Val de Garonne jusqu'au samedi 27 mai pour une semaine entière d'échanges scolaires. Depuis 1985 Cela fera trente-huit ans (depuis 1985) que les échanges scolaires se perpétuent ainsi. Une année sur deux, les écoliers massais se rendent en Alsace ou reçoivent à la maison. Depuis deux ans, la crise sanitaire avait interrompu les échanges. Ce lien d'amitié scolaire, héritage du jumelage entre les deux villages, se perpétue ainsi avec l'accord des enseignants et de l'Inspection Départementale de l'Education Nationale et le partenariat financier des municipalités. Cette année, les échanges scolaires concerneront 45 enfants du Mas et autant de Biesheim. Ces derniers seront encadrés par leurs enseignants respectifs, Barbara Schaeffer et Cyril Couderc ainsi que par Christine Dubus, Séverine Donzel, Magali Klinger, Alexandre Borrelli et Caroline Nagl. À cœur du patrimoine de Nouvelle Aquitaine, le programme Dimanche 21 mai : arrivée des Alsaciens vers 21 h 45 et réception à la salle des fêtes. Lundi 22 mai : le matin, visite du château de Bonaguil; à midi, pique-nique au parc Z'animoland; l'après-midi, visite des grottes de Fontirou. Mardi 23 mai : toute la journée, par demi-groupes, découverte du village du Mas et course d'orientation. Mercredi 24 mai : journée libre dans les familles. Jeudi 25 mai : Parcours Terra Aventura à Gujan-Mestras; l'après-midi, dune du Pyla. Vendredi 26 mai : journée sportive avec les associations massaises (canoë-kayak, football et tennis); à 18 h 15, début de la soirée de fin des échanges. Samedi 27 mai : à 6 h 30, départ des correspondants vers Bordeaux.

«Silence on tourne pour la séquence 10 de La route des sommets». Tout était donc en place, mardi soir 9 mai vers 22 h 30, pour le début du tournage sous la halle au blé du film «La route des sommets». Cela faisait déjà plusieurs heures, que les 25 étudiants en troisième année de cinéma de l'école 3is de Bègles s'affairaient tels des fourmis pour la préparation du tournage qui devait se terminer vers les 3 heures du matin. Du script à la caméra en passant par les lumières, tous les intervenants du générique du film contemplatif étaient présents sous la halle. La réalisatrice Mélina Cardineau-Rat ne cachait pas sa satisfaction en voyant la présence de la trentaine de figurants locaux qui avaient répondu à l'appel. Parmi eux figuraient l'adjointe au maire Monique combes et l'élu Arnaud Petit. La régisseuse générale Marina Vézier, ayant de la famille en Val de Garonne était à l'origine du choix du site patrimonial massais pour le tournage de la fiction sur le thème de l'isolement dans le milieu agricole. Le directeur de la production a présenté les trois acteurs professionnels qui allaient se succéder tout au long de la soirée au milieu des figurants : Nawel Bellakal qui a le rôle de Marie, Zoé Briau alias Noé, Franck Saurel alias Grégoire. Le tournage de mardi soir au Mas d'Agenais comprenait deux séquences : la première avec une ambiance de guinguette avec musique et danses, la seconde avec des dialogues entre les acteurs. Les tournages précédents de cette fiction «La route des sommets» ont lieu : à Esquioule (64) dans une bergerie, à Iraty (64) en pleine montagne, à Rauzan et à Saint-Michel-de-Lapujade en Gironde. Les étudiants en cinéma doivent présenter leur film fiction d'une durée de 15 minutes au jury de leur école en juin. Ils pensent le présenter dans des festivals à Clermont-Ferrand, à Biarritz, éventuellement le vendre à des plateformes. «Et pourquoi pas le proposer à des chaînes de télévision comme Arte ?» a déclaré Mélina Cardineau-Rat la réalisatrice. Dans tous les cas, la soutenance de leur diplôme interviendra en janvier 2024.