«Un véritable travail de Fourqu'mis». Les qualificatifs ne manquaient pas, vendredi 26 avril en fin de journée dans la salle du conseil municipal, pour parler du bilan des deux services civiques, Emilie Ragot et Mathilde Joncour. Les deux jeunes filles avaient invité les élus pour une exposition bilan des six mois de volontariat rural dans la commune. Étaient aussi présents Christian Pezzuti, maire de Beaupuy, Benjamin Fagès, maire de Lafitte et vice-président jeunesse à VGA, Marie Faux, directrice du pôle développement social et culturel à VGA. «Émilie Ragot avait pour mission le patrimoine et Mathilde Joncour le vivre ensemble avec comme support la rénovation du Café» a déclaré le maire Jacques Bilirit. «Elles ont accompli leur tâche avec une grande capacité d'engagement et de mobilisation au-delà de leur mission». Clara Lemonnier et Jean-Philippe Billaudaud étaient les référents d'Emilie Ragot et Jean-Marie Marco celui de Mathilde Joncour. «Nous faisons partie désormais de la mémoire du village et nous y reviendrons» ont conclu les deux ex-services civiques.

«Avec la disparition de Claude Cachaud, c'est une partie de la mémoire du village qui s'en va». Les Fourquais étaient nombreux à le penser en apprenant la nouvelle douloureuse, dimanche 14 avril au matin. Car pour beaucoup de générations , Claude Cachaud, qui s'est éteint à l'âge de 91 ans, fait partie de leur quotidien avec la boulangerie. Il est né à Fourques dans la maison familiale en 1932. Il a été incorporé au camp de Souge en 1954 pour faire ses classes avant de partir en Allemagne. Claude Cachaud a ensuite été mobilisé en 1956 en Algérie où il a passé 12 mois. De retour en France, il a épousé Francine Dubon le 3 juin 1958 à Sainte-Marthe. De cette union, est né leur fils Joël. Claude Cachaud avait un petit-fils Bruno et une arrière-petite-fille Aude. La boulangerie a été le travail de Claude Cachaud toute sa vie. Il a pris la succession, dans la maison familiale, de son grand-père Ernest Trény qui s'était installé en 1926 et qui lui avait appris le métier et de son père Edouard. Même durant son service militaire en Allemagne et en Algérie, Claude Cachaud a fait du pain et des viennoiseries. Toutes les personnes présentes au dernier hommage qui lui a été rendu, mercredi 17 juin en début d'après-midi, à la chambre funéraire de Marmande se souviennent des différents pains, des tartes sur plaques et des choux à la crème. Claude Cachaud faisait aussi la tournée des fermes pour apporter le pain frais du jour et ne rentrait que quand il avait fini. Disponible, convivial, généreux et omniprésent, il accueillait ses premiers clients directement au fournil. Il a pris sa retraite le 31 janvier 1999 pour laisser la place à son fils Joël pour une 4e génération familiale de boulangers. Tout en étant à la retraite, Claude Cachaud a aussi participé à la restauration du vieux four à pain de Bouglon. Il était aussi très impliqué dans la vie associative locale : les ATP de Marmande, la section locale des anciens combattants de l'Arac, les Amis de Fourques. Depuis mercredi 17 avril, il a été inhumé au cimetière du village à côté de son épouse Francine disparue en mai 2021.

Vendredi 1er mars à 17 h 30, c'était le moment de présentation de la fresque terminée sous le porche d'entrée de la salle du parc des sports. Les jeunes de l'espace loisirs géré par l'Amicale laïque de Tonneins (Lou, Livia, Emma, Samuel, Antoine, Leeroy, Jeanne et Hubert) ayant participé à la réalisation de l'œuvre ont donc présenté «leur copie artistique» réalisée avec l'aide de l'artiste Florian alias Ernest de la Streetarterie agenaise. Le dessin support en lien avec le territoire était une synthèse de l'artiste Shong à partir d'une ébauche de quatre jeunes (Notre édition du 24 février) avec deux éléments incontournables : la coccinelle comme symbole du festival de la BD et le coq fourquais qui trône au carrefour du village. «Cette fresque va rester et laissera de belles traces» a déclaré le maire Jacques Bilirit lors de la réception. Devant les parents, les représentants de l'Amicale laïque et les élus, il a félicité les jeunes pour leur participation au chantier de jeunes. «Une deuxième fresque sera réalisée aux vacances de Pâques sous le préau de l'école».

«La fête de la musique sera le point d'orgue des animations de 2024». Thierry Descomps, président du comité des fêtes de Pont-des-Sables, a confirmé le rendez-vous annuel musical et festif lors de l'assemblée générale annuelle vendredi 23 février en soirée. Le comité des fêtes s'est réuni à l'auberge des Sables, un restaurant du bourg traversée par la Départementale 933. Le maire Jacques Bilirit a assisté aux débats et a assuré son soutien pour les animations. «Nous avons eu 300 participants pour la randonnée, 330 pour la fête de la musique et 215 pour le loto» s'est félicité le président dans son rapport. La randonnée pédestre et VTT aura lieu le dimanche 2 juin avec 2 à 3 circuits. La fête de la musique se déroulera le samedi 22 juin avec un seul groupe et un DJ. Le loto est programmé pour le jeudi 31 octobre. Le bureau. Président d’honneur : Jacques Bilirit et Jean Birepinte. Président actif : Thierry Descomps; Vice-Président : Alain Laforgue; Trésoriers : Mathieu Bazas et Eric Borys (adjoint); Secrétaires : Céline De Zorzi et Brigitte Nadal (adjointe). .

Le petit studio de La Forge dans la maison de Loïc Stellino en sortie du village était en pleine effervescence mercredi 21 février en fin de journée. C'était jour de répétition pour le deuxième «single Crypto» des trois musiciens. Loïc Stellino, alias «Lovayin» le musicien local, est accompagné d'Adrien Vezzoli, alias Ninn's, comme gestionnaire rythmique et ancien batteur, d'Alban Pouvereau à la guitare. Le premier single Gratitude est disponible depuis le 26 janvier, pour le troisième «Cybele» ce sera le 5 avril et finalement le premier album de Loïc Stellino intitulé Artefact I avec 15 titres dont les trois singles, sortira le 26 avril. Lovayin tire son nom du mot hébreu «ayin» qui veut dire la source et de «love». «Donc Lovayin est un lien entre la source et moi» a reconnu Loïc Stellino. Il a débuté comme DJ, et a ensuite exploré la composition, l’écriture et l’interprétation en apportant sa touche personnelle dans l'univers musical français. «Pour moi, la musique est un outil de joie et d'inspiration, à la fois personnel et universel» a reconnu Loïc Stellino. «Gratitude», une ode à la vie Le parcours musical de Loïc Stellino a commencé par ses premiers pas à La Rochelle avec le premier collectif «Free Beer tomorrow». De la variété française et de la pop, il en est arrivé à la musique électronique et enfin au hip-hop fortement inspiré par le groupe IAM. «Avec des textes à réfléchir» a concédé Loïc Stellino. Le premier morceau enregistré Gratitude annonçant l'album «ARTEFACT I» mêle habilement NeoSoul, Pop, Rap et chanson Française, en offrant un avant-goût de l'éclectisme musical de l'album. «Gratitude» se distingue comme une ode à la vie, imprégnée d'une énergie positive et célébrant les joies de tous les jours. «Chaque note, chaque parole a été soigneusement sélectionnée pour composer une mélodie à la fois simple et profonde, reflétant l'esprit de gratitude qui anime ce titre» a reconnu Loïc Stellino qui avoue être perfectionniste. «Pour la sortie de l'album Artefact I le 26 avril, je m'autorise à l'imperfection». Contact au 06 88 20 58 44.