«La matière organique est une ressource alors que pendant des années on en a fait un déchet», c’est désormais le plan d’action au quotidien dans la communauté Val de Garonne Agglomération (VGA). Le 16e point de compostage partagé, inauguré lundi matin 3 juillet, est situé derrière l'école, rue de la Citoyenneté à proximité de la mairie. Étaient présents : le maire Jacques Bilirit président de VGA, Anne-Marie Lalanne, conseillère municipale, Thierry Descomps des services techniques et Mylène Chassariaud, secrétaire de mairie. VGA était aussi représentée par la vice-présidente Marie-France Bonnaud, en charge du développement durable et Benjamin Verdan, chargé de mission. «Ce site de compostage partagé est un outil complémentaire dans la politique de réductions des déchets», a insisté Jacques Bilirit en rappelant l’échéancier avec au 1er janvier 2024, la tarification incitative. «Pour cela, les 30 % de réduction des bio déchets dans la poubelle noire, on doit les apporter au composteur partagé», a déclaré Marie-France Bonnaud. Benjamin Verdan, chargé de mission, a procédé à une démonstration de l’apport au composteur partagé, avec une signalétique qui oriente vers trois bacs. Un 2e site de compostage partagé sera installé en septembre à la halte nautique de Pont-des-Sables.

«Le printemps est arrivé et avec le retour des beaux jours, je vous propose une journée forêt avec l'Office National des Forêts (ONF) le dimanche 14 mai» avait annoncé le maire Jacques Bilirit dans le bulletin d'informations d'avril. La journée de dimanche a donc commencé par un rassemblement des participants devant la mairie par un petit-déjeuner offert. Le site de la forêt communale d'une surface de 73,5 hectares situé sur la commune de Caumont dans le massif «dit du Mas d'Agenais» a été rejoint soit à vélo notamment dans le cadre de la 3e édition de l'opération Mai à vélo soit en covoiturage. C'est bien cette forêt communale que le maire voulait vendre en 2021 pour le projet parc d'attractions «Les horlogers du temps» (Sud-Ouest du mercredi 10 novembre 2021). «Mais la raison l'a emporté à l'époque et c'est oublié maintenant» s'est félicité dimanche matin, Arnaud Rondereau, conseiller municipal en charge de la forêt. René Seger, technicien forestier territorial de l'ONF a présenté pendant une heure la vie de la forêt. Ses objectifs étaient de faire découvrir la conduite de la futaie irrégulière, le problème de dépérissement dû à l'âge des chênes, le changement climatique et l'exploitation du bois. Certains participants se sont essayés au Land'Art avant le pique-nique tiré du sac.

«Zéro déchet» était le fil rouge des animations lors du marché bio et local de dimanche matin 2 avril dans la salle municipale du parc des sports. Il y avait bien sûr les stands de vente habituels avec les producteurs locaux : une maraîchère, une boulangère, une confiturière, un savonnier, une biscuitière, une épicière vrac, une éleveuse de chèvres, une artisane cuir et un viticulteur. Mais les ateliers ont mis l'accent sur les déchets et leurs récupérations avec le compostage, la création de sacs à vrac ou sacs réutilisables en tissu avec l'association Sacalplus, les petits bricolages en cuir avec des chutes avec une artisane, l'association Récup'Knet, la récupération des bouchons de liège avec le conseil des sages de Marmande, la fabrication d'un sac fourre-tout avec un vieux tee-shirt. L'auteur conférencier Jérémie Pichon a présenté et dédicacé ses ouvrages sur la «Famille Zéro Déchet». Il a rendu compte sous forme d'un guide pratique de son vécu depuis 25 ans avec un changement de mode de vie pour en arriver à la transition écologique. «La réduction des déchets, l'allongement de la durée de vie des produits, la réparation et enfin le recyclage sont les différentes étapes pour y arriver» a insisté Jérémie Pichon avant de conclure «On peut vivre sans les déchets».

Depuis quelques jours déjà, des promeneurs avaient observé un volatile touché d'albinisme dans le secteur de Lauzeré du bois de pins de la commune. Depuis ce jeudi matin 16 mars, ce merle noir partiellement albinos a posé devant l'appareil photo du correspondant local pour immortaliser ce phénomène exceptionnel.

Vendredi 10 mars, tout au long de la journée dans la salle de la mairie annexe, en ouverture du festival La BD est dans le pré, les écoliers des quatre classes de l'école élémentaire ont rencontré Didier Fabien, alias Ström, un auteur de bandes dessinées. Le matin c'était au tour des CP-CE1 de Sylvain Ducrocq et les CE1-CE2 de Valérie Dréano, l'après-midi les CE2-CM1 de Sabrina Champeau et les CM1-CM2 de Stéphane Lepetit. L'auteur Strôm a notamment écrit la série «Le petit œuf». Il était accompagné vendredi de Corine Didier, présidente de l'association «Les 400 bulles». Depuis hier, premier jour du festival et jusqu'à ce soir, Ström sera présent sur le festival dans la salle du parc des sports avec ses 24 collègues pour dédicacer ses ouvrages et animer des ateliers. «C'est quoi une BD ?» Lors de la rencontre avec les écoliers, l'auteur Störm a essayé d'amener les écoliers à comprendre ce qu'était une BD : «une histoire racontée en dessins avec deux vignettes au minimum». Du scénario à la publication en passant par le personnage, le story-board et le titre, toutes les étapes de création ont été abordées. Le travail plus participatif des écoliers sur l'expression des sentiments par le dessin au tableau ou sur fiche individuelle leur a permis de démystifier la publication des BD.