Mercredi 9 juillet, le City parc et la salle omnisports ont servi de site d’animation pour la deuxième étape du Pack jeunesse qui regroupait des jeunes de Miramont-de-Guyenne, de Tonneins, de Marmande et du Mas d’Agenais. Ce nouveau dispositif itinérant à destination des jeunes du territoire a été lancé fin avril pour une première étape à Fourques-sur-Garonne. Après Le Mas d’Agenais ce mercredi, la troisième étape aura lieu à Lafitte-sur-Lot en octobre. L’objectif de ce pack jeunesse est d’aller à la rencontre des jeunes même dans les zones rurales et de proposer des animations, des ateliers créatifs et des temps d’échange. Parmi les partenaires pour ce pack jeunesse, l’association marmandaise Hydrogène Vallée a proposé deux ateliers. Le premier portait sur l’impression en 3D avec Eric Jolit. Une douzaine d’imprimantes étaient installées dans la salle omnisports. « L’impression en 3D propose des métiers d’avenir et des débouchés » a expliqué l’animateur. À partir des fils de plastique recyclé, les jeunes ont pu fabriquer différents objets. Pour le deuxième atelier d’Hydrogène Vallée, Olivier Defives proposait d’utiliser l’hydrogène pour faire avancer des petites voitures électriques. L’association « Mouvement jeunesse Monte le son » avait déplacé le Wild bus, un outil pour les activités de Radio Campus 47. « Notre objectif est de donner la parole aux jeunes » ont confirmé Staycie Rimasson, Cédric Gandoff, Maxence Bruyère les animateurs de Radio campus 47. Thomas Leterme est le coordinateur de projet. L’atelier radio du jour a enregistré des interviews avant un montage et une restitution sonore en fin d’après-midi par le stand Rock School. L’école de musique marmandaise était représentée par Sabrina Petitjean et Bertrand Vaultier. « Ce défi de création musicale en 45 minutes pour chaque groupe d’élèves est une première pour nous en essayant de favoriser la créativité » a reconnu Sabrina Petitjean. « Chaque groupe va créer un morceau avec un accompagnement qui sera diffusé aussitôt ». « Par les jeunes et pour les jeunes » est l’idée de cette demi-journée.

L’association Rembrandt au Mas ! a organisé mardi 1er juillet une conférence de Monique Dollin du Fresnel, sur Pierre Paul Riquet et l’histoire du canal du Midi. Monique Dollin du Fresnel est romancière, auteur de biographies historiques récompensées, descendante de Pierre Paul Riquet et conservatrice en chef de la bibliothèque de Sciences Po et chargée d’enseignements à Sciences Po Bordeaux et aux universités de Bordeaux. Le Canal royal du Languedoc a été baptisé canal du Midi en 1789 par les Révolutionnaires. Devant une cinquantaine de personnes, la conférencière a présenté tout d’abord Pierre Paul Riquet, seigneur de Bonrepos, né en 1609 à Béziers dans la province de Languedoc et fermier général des gabelles. « Le chantier du canal du Midi a été le plus grand chantier après Versailles sous Louis XIV. Son édit de création a été signé le 13 octobre 1666 ». L’eau provenant de la Montagne Noire par des rigoles vers le bassin de Saint-Ferréol était dirigée ensuite vers le seuil de Naurouze, limite de partage des eaux entre l’Atlantique et la Méditerranée. Pierre Paul Riquet est finalement décédé le 1er octobre 1680 quelques mois avant l’inauguration du canal du Midi le 15 mai 1681. Les crues de la Garonne et les étiages sévères ne permettaient pas une navigation assurée depuis Toulouse jusqu’à Bordeaux. C’est pour cela qu’à partir du XIXe siècle, le canal latéral a doublé la Garonne sur 193 kilomètres en prolongeant le canal du Midi pour fournir une voie navigable de l’océan Atlantique à la mer Méditerranée. L’ensemble des deux canaux est dénommé « Canal des Deux Mers ». Le projet de Canal de Garonne a été confié par l’État à l’inspecteur Divisionnaire des Ponts et Chaussées Jean-Baptiste de Baudre. La construction a débuté en 1838 et le Canal latéral à la Garonne a été inauguré en 1856. « L’erreur a été de confier la gestion des deux canaux aux frères Péreire qui avaient en charge l’installation de la ligne de chemin de fer entre Bordeaux et Toulouse » a conclu Monique Dollin du Fresnel pour expliquer pourquoi le Canal des deux mers a perdu en activité.