«À la Sainte-Catherine, tout bois prend racine». Coïncidence du calendrier ou respect du célèbre adage ? Toujours est-il que 15 élèves du lycée agricole «Terres de Gascogne» de Bazas ont participé vendredi matin 25 novembre avec Rémi Broqua et Robin Chedal, leurs deux professeurs de techniques forestières, à une séance de plantation dans le massif forestier massais. La séance avait été préparée par René Séger agent patrimonial de l'Office National des Forêts (ONF) du secteur. Les lycéens sont en seconde professionnelle section nature, jardin, paysage et forêt. «J'ai l'habitude de travailler avec les lycéens de Bazas puisqu'ils participent régulièrement au marquage des coupes d'affouage» a insisté René Séger. «L'étape suivante et logique d'une coupe rase en forêt, c'est la reforestation» a déclaré René Séger en les accueillant devant la maison forestière de La Passère. «L'opération de plantation a été financée par la caisse locale du Crédit Agricole dans le cadre d'une action pour la biodiversité». La parcelle numéro 41 a donc accueilli 400 plants d'espèces diverses comme des liquidambars, des pins Douglas, parasol et maritimes, des chênes pubescents et lièges. Le lendemain, les membres du conseil d’administration de l'agence locale ont posé les protections contre le gibier.

«Sainte Marthe serait-elle une commune idéale ?» C'est bien ce que le maire Bernard Massias a démontré samedi matin 26 novembre devant plus de 150 habitants de la commune et surtout devant les personnalités invitées. La présence de nombreux élus ceints de leurs écharpes tricolores traduisait la nature de l'évènement qui était en cours en fin de matinée. Le nouveau bâtiment municipal en service depuis la rentrée scolaire de septembre dont la troisième classe, allait être inauguré.

Nouvelle classe

Dans son discours, Bernard Massias a présenté la commune, son histoire et son patrimoine. Mais c'est surtout l'accroissement du nombre d'habitants qu'a mis en exergue le maire. «En 10 ans, la population a augmenté de plus de 34 % en passant de 482 à 650. Dans notre école communale en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec Caumont, une deuxième classe a été ouverte en 2017 et une troisième cette année même avec une commune voisine qui continue à inscrire des enfants de notre commune». «Faute de locaux disponibles, nous nous sommes lancés dans le projet fou de créer une nouvelle classe dans un bâtiment qui s'intégrerait parfaitement au sein de l'école déjà existante. Le nouveau bâtiment intègre aussi une salle de réunion, un local multi-associatif, un espace pour le stockage du matériel du comité des fêtes et un local pour les services techniques». Parmi les personnalités figuraient Afif Lazrak, sous-préfet de Marmande, Hélène Laporte, députée, Jean-Pierre Moga, sénateur, Sophie Borderie et Aymeric Dupuy, conseillers départementaux, Christel Colmagro, représentant Raymond Girardi pour la CCCLG, Pierre Imbert, maire de Caumont-sur-Garonne. Tous les partenaires institutionnels ont remarqué le dynamisme de la commune, la persévérance et la ténacité du maire et de son conseil municipal à défendre le projet pour obtenir des subventions. «Supérieures aux prévisions» a reconnu le Sous-Préfet. Avec un tel accueil «dans un village rural digne de ce nom et où il fait bon vivre», nombreux seront les personnalités présentes pour la traditionnelle cérémonie des vœux municipaux en janvier.