Les vaches allaitantes qui ont chacune leur nom, les petits veaux et le taureau de Nicolas Mezzavilla, éleveur au lieu-dit Boutet, ont reçu des visiteurs inhabituels, vendredi matin 2 février. Au lendemain ou presque des manifestations des agriculteurs, une visite de l'exploitation était organisée pour les élus locaux et départementaux. Étaient présents Julie Castillo et Aymeric Dupuy, conseillers départementaux du canton, Patrick Yaouanc, maire adjoint de la commune et Jacques Verdelet, maire de Lagruère. Nicolas Mezzavilla a acheté la ferme en 2017. Il a été rejoint en 2019 par son neveu Anthony Colombi qui lui s'est installé au lieu-dit Foussat dans la commune voisine de Lagruère. «Nous sommes très contents de voir que des jeunes s'installent» ont avoué Jean-Claude Mezzavilla et son épouse, parent de l'un et grand-parent de l'autre. «Chacun vend ses produits et est autonome financièrement. Nous ne sommes pas en GAEC. Nos deux élevages sont ensemble avec 45 têtes» ont déclaré les deux jeunes éleveurs titulaires d'un brevet d'études professionnelles agricoles (BEPA). La visite des exploitations de Nicolas Mezzavilla et de son neveu était une opération de vérité sur le quotidien à la ferme. «Nous étions sur les barrages à Marmande la semaine dernière» a avoué Anthony Colombi. «Mais aujourd'hui on ne parle pas de syndicats» a ajouté Nicolas Mezzavilla. «On ne veut pas d'argent, on veut simplement que l'on nous paye au juste prix de ce que l'on produit». Les parents retraités ont reconnu avoir subi des crises pendant leur carrière. «À chaque fois on s'est restructuré et adapté». Dans son exploitation, Nicolas Mezzavilla diversifie ses cultures avec du tabac et des céréales qu'il transforme pour ses animaux. Anthony Colombi à Lagruère, produit 14 cultures différentes dans le maraîchage. Il va d'ailleurs bénéficier de 5 hectares attribués par la municipalité sur la ferme de compensation pour l'extension de la gravière. «Dans mon travail je m'épanouis mais on n'existe que parce qu'on fait de la polyculture élevage avec énormément d'heures» a avoué Nicolas Mezzavilla.
Devant l'objectif de Patrick - Page 177
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A Calonges : L'élevage de bovins, une histoire de famille
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La photo coup de cœur de ce jour Lundi 5 février 2024
Les photos coups de cœur de février 2024 sont des photos récentes en lien avec l'actualité, la nature, la faune, la flore, etc...- Lundi 5 février : "Passereaux par-ci, passereaux par-là : il va être bon ce grain de blé pour la fauvette à tête noire !" -
La photo coup de cœur de ce jour Dimanche 4 février 2024
Les photos coups de cœur de février 2024 sont des photos récentes en lien avec l'actualité, la nature, la faune, la flore, etc...- Dimanche 4 février : "Un petit coup de cœur ce matin pour les éleveurs avec Pompon de la race bazadaise, non pas en tant que boeuf gras mais taureau géniteur !" -
La photo coup de cœur de ce jour Samedi 3 février 2024
Les photos coups de cœur de février 2024 sont des photos récentes en lien avec l'actualité, la nature, la faune, la flore, etc...- Samedi 3 février : "C'était hier dans mon verger, la première fleur à un de mes abricotiers !" -
A Sainte-Marthe : La chapelle de Saint-Sauveur est malade de sa toiture
L'assemblée générale annuelle de l'association de sauvegarde de la chapelle de Saint-Sauveur s'est tenue vendredi dans la salle municipale sous la présidence de Denis Lamouroux. «Avec sa toiture et ses murs salpêtreux, la chapelle de Saint-Sauveur est malade» a reconnu le secrétaire Patrick Busolin dans son rapport. «Les résultats de nos rendez-vous annuels, comme le loto, la marche verte, le vide-grenier, les concerts et expositions, sont encourageants par la fréquentation. Notre objectif est confirmé : réussir à sauver le modeste édifice religieux, élément du maillage paroissial du secteur». Pour l'association de sauvegarde, toutes les pistes sont et seront bonnes à exploiter ou à développer pour l'année 2024 : loto, marche verte, vide grenier, concerts, expositions, halte de randonnées, chantier de jeunes et moins jeunes, sollicitations des bâtiments de France, de la Fondation du Patrimoine et de mécènes. L'histoire de Saint-Sauveur Lors de l'assemblée générale, Annie Laval, chargée de communication, a fait part de ses recherches concernant l'histoire de la chapelle de Saint-Sauveur. L’église de Saint-Sauveur a été construite au XVIIe siècle dans un style très sobre. Elle présente les caractéristiques des églises romanes de la région. Elle est élevée sur un terrain situé près du cours de l’Avance. Elle fait partie, jusqu’à la Révolution, de l’archiprêtré de Cayran, dans le diocèse de Condom. Au début du XIXe siècle, elle est rattachée à la paroisse de Sainte-Marthe. Le territoire de cette paroisse est alors compris dans la commune de Fourques-sur-Garonne. Elle en est détachée en 1857, date à laquelle est créée la commune indépendante de Sainte-Marthe. «L’association Sauvons la chapelle Saint-Sauveur travaille à réhabiliter l’histoire du territoire de Saint-Sauveur et à trouver des fonds (50 000 euros) pour les réparations de la toiture. Nous faisons donc un appel aux familles de Fourques qui ont des ancêtres inhumés au cimetière entourant la chapelle» a expliqué Annie Laval. Contact au 06 84 00 34 65 ou par mail : enigmesaintsauveur47@orange.fr