«On prend = on donne, 1 = 1». Telle était la règle affichée sur le site du jardin associatif sur l'esplanade de la salle municipale, dimanche matin 5 mai. Les jardiniers amateurs s'y sont retrouvés toute la journée pour la 3e édition du «Troc plantes» organisée par l'association les 4 vents du Bouglonnais. Le maire José Balaguer s'est félicité de cette animation en avouant être lui-même «un passionné assidu dans son jardin potager». «Il est important de créer des évènements pour que les jardiniers se rencontrent et partagent» a déclaré Agnès Hampikian, une des responsables du jardin associatif. Il y a eu dimanche des échanges de plants comme des pieds de poivrons California, de tomates ananas et les célèbres tomates de l'espèce «Couilles de taureau». Les échanges de savoirs ont permis de découvrir que les plantes odorantes dans le potager sont autant de répulsifs comme la tanaisie contre les pucerons. Les jardiniers amateurs pourront prolonger la journée «Troc plantes» par un rendez-vous au jardin de la Falaise à Bouglon-Vieux du 31 mai au 2 juin.

Lors de la cérémonie du 79e anniversaire de l'armistice de la seconde guerre mondiale devant le monument aux morts sur la place du village, mercredi 8 mai dans la matinée, la croix du combattant a été remise à Jean-Marc Dupiot. C'est Jean-Jacques Béguer, délégué général du Souvenir Français pour le Lot-et-Garonne qui s'en est chargé. Jean-Marc Dupiot, le médaillé du jour au titre des opérations extérieures (Opex), a été incorporé au camp de Souge au 1er régiment de chasseurs parachutistes (RCP). Il a servi de mars 1985 à avril 1986 dans la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL). «Je devais contrôler les entrées et sorties dans un village» a reconnu Jean-Marc Dupiot. L'autre temps fort de la cérémonie a été marqué par la participation active des enfants de l'école primaire avec leurs enseignants. Les écoliers ont lu le message de l'Union Française des Anciens combattants (UFAC) et ont chanté l'hymne national. Muriel De Biasi, directrice de l'école, a déposé une gerbe devant le monument aux morts tout comme la Fnaca, le Souvenir Français et le maire.

Le monde du travail a été mis à l'honneur par le maire Bernard Monpouillan et son conseil municipal, vendredi soir 19 avril dans la salle de la mairie. «Trois évènements pour une seule cérémonie avec deux médaillés du travail et un départ à la retraite» a déclaré le maire en ouverture de la soirée. Les deux agents Francis Labbé et Denis Maysonnade ont tout d'abord reçu la médaille du travail échelon or pour 35 années passées au sein de la collectivité. Francis Labbé a débuté en 1988 sous le mandat de Roland Destieu. Denis Maysonnade a rejoint l'équipe technique samazanaise en 2019 en remplacement d'Alain Navail après 32 années à Marmande. «Grâce à vous, nous avons un cimetière bien entretenu, la place du village et les abords de la mairie toujours propres» a reconnu Bernard Monpouillan avant de leur remettre la médaille mais aussi un petit cadeau. «Une employée exemplaire et exceptionnelle. Tu avais toujours l'œil et le bon, partout». Les qualificatifs employés par le maire Bernard Monpouillan ne manquaient pas vendredi soir, dans la salle annexe de la mairie pour le départ à la retraite de Marie-Hélène Marrocco, agent technique polyvalent. Elle a pris ses fonctions sous le mandat de Michel Le Boustouler. Pendant toutes les années, Marie-Hélène Marrocco a été polyvalente. «Tu étais tellement polyvalente que tu pouvais aussi bien faire du nettoyage que tenir la bibliothèque ou remplacer une personne absente au pied levé. Tu pouvais aussi bien surveiller la garderie que cuisiner derrière les fourneaux de la cantine ou t’occuper des plus petits écoliers» s'est félicité Bernard Monpouillan. Mais la nouvelle retraitée n'a pas l'intention de rester les bras croisés dans sa nouvelle vie. «Je vais passer plus de temps avec mes quatre petits-enfants mais aussi faire de la marche et du bricolage» a-t-elle avoué vendredi soir. Marie-Hélène Marrocco sera remplacée par Fanny Da Dalto. Au cours du repas qui a suivi, les discussions et les souvenirs évoqués par les enseignants, les élus et les collègues ont été nombreux.

Lors de la cérémonie du 62e anniversaire du cessez-le-feu en Alérie, mardi 19 mars en fin de journée devant le monument aux morts, la médaille d'Afrique du Nord a été remise à Michel Franchini par le maire Bernard Monpouillan avec Robert Monicard, président de la section locale de la Fnaca. «Les membres du conseil municipal, les associations, les pompiers de Cocumont, la population de la commune et des villages voisins ont été invités pour rendre un hommage aux 30 000 morts en Algérie» a déclaré Robert Monicard. Il a aussi présenté Marie-Noëlle Aubry, nouveau porte-drapeau de la section. Michel Franchini, médaillé du jour, a été mobilisé en Algérie le 3 juillet 1960 après avoir commencé son service militaire le 1er mars 1960. Il a été affecté dans un garage à côté de Médéa mais il a aussi été chauffeur en mission. Michel Franchini a été libéré le 23 décembre 1962. «Pendant ces 18 mois de service en Algérie, je n'ai eu qu'une seule permission pour revenir dans ma famille» s'est souvenu Michel Franchini.

«Vous pouvez passer le péage est gratuit aujourd'hui». Le message a surpris plus d'un usager sortant au péage de Marmande samedi matin 24 février. Ils étaient plus d'une dizaine d'agriculteurs du Marmandais à avoir répondu à l'appel de la coordination rurale pour cette opération péage gratuit sur la journée. «Je ne sais pas ce qu'il faut faire pour que l'Etat comprenne dans quelle situation nous nous trouvons» a reconnu Arnaud Dallies, céréalier et responsable du secteur pour la coordination rurale. «95 % des usagers nous soutiennent. Nous contrôlons aussi tous les camions frigorifiques pour constater que les marchandises sont en cohérence par rapport à la concurrence» a déclaré le responsable. Dans les contrôles de samedi matin, les agriculteurs ont prélevé dans différents camions frigorifiques des fraises d'Espagne, des champignons de Pologne, des choux du Portugal, des pommes de terre sans origine et même du lait d'origine espagnole rempaqueté en France. L'opération était surveillée par les brigades de gendarmerie du Mas d'Agenais, de Tonneins et de Castelmoron.