Le conseil municipal s'est réuni lundi 15 avril en soirée à la mairie avec le vote du budget inscrit à l'ordre du jour. Laurence Glory assistait au conseil en qualité de secrétaire générale. «C'est son premier budget après le départ à la retraite de Mylène Cadis» a précisé le maire Claude Lagarde. «Ce sont 592 225 € d'excédent (699 271 € de fonctionnement et - 106 846 € d'investissement) en 2023 qui vont servir pour financer les opérations d'investissement cette année» a détaillé Monique Combes, maire adjoint en charge de la présentation du compte administratif après le retrait du maire. «Je m’étonne de l’écart entre le prévisionnel et le réalisé en matière d’investissements. La commune n'investit pas, ce sont des effets d'annonce» a déclaré l'élu de l'opposition Michel Naïbo. «Une telle critique, c’est méconnaître les difficultés rencontrées pour instruire administrativement un dossier d’investissement structurant et ses aléas» lui ont répondu l'adjoint Benoît Nunes et Arnaud Petit. Le compte administratif a été adopté avec 12 pour et 3 contre. Les taux d'imposition de l'exercice précédent ont été maintenus pour 2024. Le budget primitif 2024 s'équilibre en dépenses et en recettes à hauteur de 2 136 980 € pour le fonctionnement et 3 666 500 € pour l'investissement. Les dépenses d'investissement prévoient pour 2024 : la forêt communale 40 000 €, la réhabilitation de l'immeuble Le Grenier 536 116 €, l'aménagement de l'immeuble Paulhac 639 556 €, la restauration de 3 tableaux dans la collégiale 9 960 €, l'achat de terrains et la création d'un nouveau terrain au stade 209 885 €, la création d'un habitat partagé à l'îlot Saint-Patrick 1 555 615 €, l'implantation de feux récompenses dans la rue Garonne 30 000 €, le désamiantage des bâtiments 70 000 €, l'achat de matériel 171 185 €, les bâtiments scolaires 20 500 €, des travaux aux bâtiments communaux 161 823 €, la collégiale Saint-Vincent 8 856 €. L’opposition a voté avec 3 voix contre le budget primitif 2024. «La réhabilitation de l'immeuble Paulhac est un projet pharaonique et je ne vois pas l'utilité d'investir dans un second terrain d'entraînement au stade» a déclaré Michel Naïbo. Benoît Nunes et Arnaud Petit lui ont répondu : «le projet s’inscrit dans le cadre de la revitalisation du centre bourg et s’autofinance avec les loyers attendus du commerce en rez-de-chaussée et des deux appartements T2 en étages».