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Au Mas d'Agenais, L'ADMR lance un cri d'alarme pour sa survie

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L'assemblée générale de la section locale de l'Aide à Domicile en Milieu Rural (ADMR) s'est tenu mercredi 27 septembre après-midi dans la salle des fêtes. Étaient présents des maires du secteur d'intervention ou leurs représentants, le Conseiller Départemental Aymeric Dupuy, le président départemental Michel Wehr ainsi que les membres du bureau. «L'ADMR est une association locale qui permet aux personnes âgées ou dépendantes de se maintenir à leur domicile à moindre coût» a rappelé le président Jacques Verdelet dans son rapport moral. «L'ADMR du Mas d'Agenais, c'est 147 bénéficiaires, 19 communes sur lesquelles 18 salariés interviennent quotidiennement pour de l'aide qui peut aller d'une simple aide au ménage, à l'aide à faire les courses mais aussi à apporter une aide au lever, à la toilette, à la prise des repas». Jacques Verdelet a aussi énuméré les communes du territoire d'intervention qui s'étend de Samazan à Puch d'Agenais, de Calonges à Gontaud-de-Nogaret en passant par Tonneins. Des soucis financiers Si le bilan moral a donné satisfaction à l'ensemble des personnes présentes, il n'en est pas de même pour le bilan financier. «En effet, ces dernières années 2 mesures principales sont venues grever les ressources de l'association» a regretté le président. «À savoir la fin du recours aux contrats aidés qui a provoqué un déséquilibre financier que l'association n'a pas pu absorber et en 2022, la hausse des taxes sur salaires qui s'est montée à 25 000€ pour l'association. Les efforts de gestion, de rationalisation des déplacements du personnel n'ont pu absorber ce suppléant de charges. Aujourd'hui, l'inflation et la hausse du prix du carburant viennent de nouveau impacter les revenus modestes du personnel d'intervention» a relevé Jacques Verdelet avant de lancer un cri d'alarme en conclusion. «Cette situation ne peut perdurer sans mettre en péril l'existence même des associations de notre secteur. Nous lançons un véritable cri d'alarme aux pouvoirs publics pour qu'ils nous donnent les moyens de mener à bien la mission qui est la nôtre».

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