Lors du conseil communautaire des Coteaux et Landes de Gascogne (CCCLG) du lundi 30 janvier (Sud-Ouest du 2 février), les élus ont instauré un nouveau régime d'aide aux hébergements touristiques. Lors d'une conférence de presse à la maison communautaire, vendredi 10 février, le président Raymond Girardi en a précisé les objectifs et les modalités d'application. «Nous sommes la première et la seule communauté de communes dans le département à créer un tel régime d'aide à l'investissement pour le privé et le public» s'est félicité Raymond Girardi. «Depuis 2020 et 2021, la progression est de 31 % en nombre de nuitées hors Center Parcs» a déclaré le président. «Le travail réalisé pour un territoire à vocation touristique, ça paye. Mais à ce jour, le taux d'occupation est de 100 %, donc cela a conduit à une rupture avec des demandes d'accueil non satisfaites. Il faut donc augmenter le potentiel d'accueil sous toutes ces formes.» Le régime d'aide aux hébergements touristiques de la CCCLG qui est entré en vigueur au 1er février a trois objectifs : la création d'offres supplémentaires, l'extension de l'existant, l'amélioration de l'existant par l'augmentation de la qualité et l'obtention de labels et d'étoiles. «Pour prétendre au nouveau régime d'aide, il faut être adhérent à l'office de tourisme communautaire, justifier que l'hébergement est bien sur le territoire de la CCCLG, s'engager sur une amplitude d'ouverture du 1er mai au 30 septembre et enfin maintenir l'activité pendant 5 ans» a détaillé Raymond Girardi. Le régime d'aide doit porter sur un investissement d'au moins 20 000 €. La subvention sera de 15 % pour le privé et plafonné à 3 000 € par unité et 20 % pour le public et 4 000 € par unité. Le plafond pour une aide annuelle sera de 12 000 € pour le privé et 16 000 € pour le public soit 4 unités d'hébergement. «Une enveloppe de 50 000 € est déjà prévue sur le budget 2023 avec une taxe de séjour qui va passer de 7 000 € à 117 000 € avec l'apport du Center Parcs» a conclu Raymond Girardi en reconnaissant que des porteurs de projets ont déjà contacté la CCCLG.