L’assemblée générale de la société de chasse qui a été créée en 1910 s’est tenue vendredi 20 juin en fin de journée dans la salle annexe de la mairie. « Une année dont on se souviendra avec l’arrivée de cinq jeunes dans le bureau » a reconnu le président Serge Faux dans son rapport. « Notre devoir de transmission pour une chasse responsable s’accomplit progressivement. Notre objectif premier est que les jeunes soient les acteurs de leur territoire pour la protection des écosystèmes, la régulation des populations animales de manière durable et éthique, et la sécurité de tous ». Le plan de chasse pour les 27 bracelets de chevreuils a été totalement réalisé. Philippe Chassariaud et Michel Lague sont les deux piégeurs agréés qui mènent à bien la régulation des nuisibles comme les renards, les corbeaux et les ragondins. Une centaine de faisans et perdreaux ont été lâchés au cours de la saison de chasse. La société de chasse de Sainte-Marthe compte deux spécialistes du tir à l’arc.

Le bureau

Président : Serge Faux; Secrétaire : Philippe Chassariaud; Trésorier : Gabriel Pin; Membres : Bernard Massias, Coco Boullin, Serge Belloc, Jean-Pierre Labatut et les cinq nouveaux élus jeunes Maxime Descomps, Jérôme Dubourg, Sylvain Boutty, Julien Faux, Bertrand Pin.

Le massif forestier communal est un territoire prisé pour tous les types de chasse de la bécasse aux cervidés en passant par la palombe et tous les autres. Une vingtaine de palombières sont toujours en activité sur les différentes parcelles. La société des chasseurs présidée par Joël Roy a décidé, samedi matin 17 mai de s’associer à l’opération nationale lancée par la fédération « pour dénoncer les multiples attaques injustifiées et les harcèlements réguliers ». Un rassemblement d’une vingtaine de chasseurs a eu lieu devant la mairie pour remettre au maire Claude Lagarde le manifeste à signer. « Trop c’est trop, les chasseurs en ont ras le bol » a relayé Joël Roy. « Nous réaffirmons notre détermination à défendre la chasse qui est un art de vivre ». Le manifeste que le maire a aussitôt signé porte sur 11 demandes avec notamment la première sur la reconnaissance d’intérêt général et l’inscription au patrimoine immatériel de l’Unesco de tous les modes de chasse. La dernière demande est celle concernant la liberté de continuer à chasser le week-end.

Point de fusils et de cartouches pour la partie de chasse aux faisans dimanche matin 17 décembre dans la plaine en bordure de Garonne. Ils étaient une petite dizaine, membres de l'association des chasseurs à l'arc gascon (ACAG) invités par la société locale, à se retrouver pour faire découvrir et partager leur passion de la chasse à l'arc. Cette association de chasseurs compte 45 adhérents originaires des communes de Fauguerolles, Birac-sur-Trec et Houeillès. Bernard Varela en est le président et Patrick Zuccheli le vice-président. «L'archerie est un art exigeant qui demande patience et précision. Nous sommes munis d'un arc traditionnel en bois avec des flèches en carbone. Il faut s'approcher à environ 10 ou 15 mètres de l'animal pour pouvoir le toucher. Le gibier conserve donc toute sa chance» ont reconnu les chasseurs. Pour la partie de samedi matin sur des faisans, les alliés incontournables étaient bien les chiens. Ces derniers devaient marquer l'arrêt en trouvant une proie. C'était à ce moment-là que le chasseur ne devait pas manquer l'occasion. Quelques prélèvements ont été réalisés dimanche matin. Mais le temps fort de la journée restera le bon repas traditionnel à midi avec des échanges fort passionnés.